Les membres du management du Mauritius College ont démenti hier les allégations portées contre le manager, demandant aux autorités d’intervenir face aux manifestations des élèves, qui durent depuis la semaine dernière.
Le conseiller légal, Me Appajala Narendra, a parlé de « silence radio » du ministère de l’Éducation et de la Private Secondary Education Authority (PSEA).
Benysingh Rajmun, manager, a soutenu pour sa part que les allégations sur les propos « racistes » à l’égard d’un élève sont infondés : « Il n’y a pas eu de doléances officielles ».
Il a avancé que certains ont un « agenda » et tenteraient de « faire du mal à l’institution ».
Répondant aux questions de la presse, ce dernier a affirmé que suite à la révolte, il y a eu des rencontres avec les élèves et « ils n’ont aucune revendication ».
Dans l’optique de calmer les esprits, avec l’arrivée des examens à grand pas, les membres souhaitent un meeting avec les partis concernés. « Si les parents ont des revendications, mettez-les en écrit ou vous pouvez passer par l’Ombudsperson For Children », a souligné l’homme de loi.
En ce qu’il s’agit des cas rapportés par le syndicat, Union of Private Secondary Education Employees (UPSEE), soit d’harcèlement, de mauvaise gestion, ou encore d’un manque de personnel enseignant, le management soutient, par le biais d’une lettre du ministère du Travail, que « all the issues have been cleared out in the course of the said enquiry ».
D’ailleurs, une plainte a été déposée contre l’UPSEE pour False and malicious allegations.