Lutte contre la prolifération de drogues : Navarre-Marie encourage une action collective et une solidarité commune

La crise croissante de la drogue n’est pas seulement un problème de santé, mais aussi « un défi social et économique qui fragilise les familles, alimente la criminalité et réduit la productivité nationale ». Tels sont les mots de la ministre de l’Égalité des genres, Arianne Navarre-Marie, prononcés lors de l’ouverture d’un atelier de travail sur le thème “La participation communautaire pour accélérer la lutte contre les drogues illicites”, qui s’est tenu à l’hôtel Gold Crest de Quatre-Bornes. L’événement, organisé par la MFPWA, s’inscrivait dans le cadre des célébrations de la Journée internationale de la femme et de celles marquant l’indépendance du pays.

- Publicité -

La ministre Navarre-Marie a d’emblée évoqué la hausse alarmante de la consommation de drogues et l’accessibilité croissante des drogues de synthèse, notamment chez les jeunes. Elle a de fait appelé à un effort concerté des autorités, des ONG et des familles afin de « renforcer les stratégies de prévention, de traitement et de répression pour lutter contre les conséquences dévastatrices de la toxicomanie ».

Réaffirmant l’engagement du gouvernement, elle a souligné que « le renforcement de l’application de la loi et la création de l’Agence nationale de suivi et de coordination des politiques en matière de drogues joueront un rôle central dans la prévention, la réinsertion et le soutien aux familles touchées ». Arianne Navarre-Marie a aussi réitéré l’importance d’apporter « un soutien psychologique et social aux familles touchées par la toxicomanie » et « la nécessité de créer des groupes de soutien pour les aider à surmonter ces difficultés ». Selon elle, la réinsertion sociale, y compris la réinsertion professionnelle des anciens usagers de drogues, est « un élément crucial de la lutte contre la toxicomanie ».

- Publicité -

Poubarlen Appavoo, Chairman de la MFPWA, reconnaît les défis importants posés par les drogues de synthèse, notamment leur disponibilité croissante et la tendance alarmante des jeunes à devenir victimes de dépendance.

Il souligne le rôle de la participation communautaire dans l’accélération de la lutte contre les drogues illicites, soulignant que, « malgré la complexité du problème, la collaboration de tous les secteurs est essentielle ».
Il a également appelé à un dialogue continu et à l’innovation pour élaborer des stratégies efficaces de lutte contre la toxicomanie et ses conséquences dévastatrices sur les familles et les communautés. Étaient également présents l’Ombudsperson for the Children, Aneeta Ghoorah, et la directrice de la MFPWA, Vidya Charan.

- Publicité -
EN CONTINU
éditions numériques