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Licence de la MTCSL : La balle plus que jamais dans le camp de la GRA

– La MTCSL a répondu aux 12 points soulevés dans les délais prescrits

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Mardi 12 avril. Il est 11h30. Il ne reste plus que 30 minutes pour que la MTC Sports and Leisure Limited soumette ses éclaircissements aux douze points soulevés par la Gambling Regulatory Authority dans sa correspondance du 8 avril. Un va-et-vient incessant devant la réception de l’instance régulatrice des courses. La MTCSL réussira-t-elle à meet the deadline imposé par la GRA ? 11h35 : rien à l’horizon. 11h40 : toujours rien. Certains à la GRA commencent à croire que la MTCSL sera incapable de respecter les deadlines.  Mais à 11h45, une enveloppe est déposée à la réception, une enveloppe émanant de la MTCSL. La glorieuse incertitude a une nouvelle fois fait parler d’elle. La balle est désormais dans le camp de la GRA, qui devra faire preuve d’imagination pour refuser la demande de la MTCSL.

Les 12 points soulevés par la GRA ont été répondus par la MTCSL, qui avec l’aide de ses hommes de loi, a abattu ce travail en un temps record. En imposant ce Deadline —mardi 12 avril à midi—, la GRA a dû parier sur l’incapacité de la MTCSL à respecter les deadlines.

Mais pour la deuxième fois en moins d’une semaine la stratégie de la GRA pour barrer la route à la MTCSL n’a pas donné les résultats escomptés. Aussitôt la réponse de la MTCSL reçue, Dev Beekharry et Wayne Wood ont été immédiatement informés. De toute évidence, ils vont analyser maintenant la teneur de cette réponse mais au-delà de tout, ils devront prendre une décision. Plus possible de renvoyer la balle dans le camp de la MTCSL car comme l’a écrit notre confrère Week-End, ils ont déjà joué leur va-tout.

Du côté de la MTCSL, on ne se fait aucun souci car non seulement toutes les formalités ont été complétées, mais tous les détails exigés ont été fournis. Maintenant, c’est à la GRA de trancher et de voir si elle allouera cette licence d’organisatrice des courses à la MTCSL ou non. Cependant, de l’avis de nombreux turfistes, cette licence doit lui revenir de droit.

Le public impatient

Les turfistes s’impatientent et surveillent la moindre indication émanant de la GRA et de la HRD.  L’exaspération est palpable. Non seulement l’industrie hippique rapporte gros au gouvernement, mais il y a aussi plus de 3 500/4 000 emplois directs et indirects qui sont concernés.

« Nous sommes dans un pays libre et le gouvernement ne peut continuellement pas Pick and Choose pour laisser vivre ou laisser mourir ses habitants. Nous avons besoin de travailler, et nous travaillons dur tous les jours depuis 5 heures du matin, mais malheureusement pour des raisons purement politiques, on nous met constamment le bâton dans la roue », déclare un palefrenier travaillant pour la MTCSL.

Un de ses collègues ajoute : « Nous avions cru en un renouveau et nous avons fait confiance à ceux qui étaient venus nous adresser la parole, mais aujourd’hui, nous n’y croyons plus. Ils sont nombreux mes collègues qui ont été bernés pour aller voir si l’herbe était plus verte ailleurs. Aujourd’hui, ils sont chômeurs. C’est pourquoi, nous attendons la réponse de la GRA avec impatience et si jamais nous n’obtenons pas satisfaction, nous ne resterons pas les bras croisés

Un entraîneur qui a voulu rester dans l’anonymat pour des raisons évidentes fait ressortir : « Sans tout le cinéma du gouvernement et de sa GRA, nous aurions déjà été à la huitième journée. C’est inconcevable et surtout injuste qu’on traite l’industrie hippique de la sorte. Les autorités ont tout fait pour ridiculiser le MTC et la MTCSL pour les mettre hors circuit. Mais, on n’efface pas 210 ans d’histoire d’un revers de la main. Il faut plus que ça ! Les gens ne sont pas dupes et ils ont compris les manœuvres de la GRA qui a voulu se servir de la HRD pour faire sa sale besogne, mais qui en fin de compte a dû sortir de sa coquille pour reprendre les rênes en main. Si la MTCSL n’obtient pas sa licence d’opération, les entraîneurs savent ce qu’ils doivent faire ».

La GRA de Dev Beekharry et son « rédacteur de courrier », dont le nom est sur toutes les lèvres, ont, plus que jamais, la balle dans leur camp. Maintenant que Week-End a révélé la stratégie d’adouber une nouvelle compagnie pour organiser les courses à Maurice, la GRA est plus qu’embarrassée si elle ne veut pas être ouvertement accusée de favoritisme.

Malheureusement le temps presse mais au point où en sont les choses et, l’absence de Barrier Trial semble le confirmer, il faudrait un miracle pour que la saison démarre comme prévu le 23. Dans tous les cas, pour sa première année comme responsable de l’organisation des courses, la HRD est en train d’échouer lamentable…Et le gouvernement et la GRA encore plus pour avoir mis sur pied cet organisme financé par l’argent public. !

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