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L’état des rues à Pailles : Comme aux villes-sœurs !

Les rues de Pailles ressemblent de plus en plus à celles des villes-sœurs. Plus de la moitié du réseau routier de ce quartier de la capitale est en piteux état et on ne peut même plus parler de nids de poule dans certaines zones, à l’image de la rue Maurice Leal, où il est préférable de tenir fermement son volant et bien ralentir à certains endroits, sous peine de perdre le contrôle du véhicule et perdre le châssis, les roues et ses enjoliveurs ! C’est à morcellement Raffray, où se déroulent des travaux de la phase 2 du Pailles Guibies Sewerage Project, que l’on retrouve les plus fortes dégradations et il a fallu l’intervention de Muzzammil Gurrebun et Noorani Aurdally, deux habitants de la localité, pour que les autorités daignent procéder à des travaux d’asphaltage ici et là.

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C’est la compagnie chinoise Sinohydro Corporation Ltd qui avait, en juillet 2019, raflé le contrat pour les travaux de tout-à-l’égout (phase 2) piloté par la Wastewater Management Authority (WMA) dans une dizaine rues à Pailles. Or, il semble que le chantier s’est révélé plus complexe qu’il n’y paraît.

La faute au confinement, mais pas que… Car suite à une mauvaise planification et coordination entre la WMA et la Central Water Authority (CWA), qui a entre-temps démarré des travaux de fouille visant à la réfection du réseau de distribution, les rues de la localité ressemblent à des champs de mines depuis trois mois, au grand dam des riverains, qui vivent un véritable calvaire. Dans ces circonstances, ce sont les automobilistes et les motocyclistes qui payent les pots cassés, d’autant qu’avec les grosses pluies de ces derniers temps, les flaques d’eau dissimulant les crevasses constituent un véritable danger.

Les zones les plus touchées sont les rues Bengali et Cardinal, où vivent Muzzammil Gurrebun et Noorani Aurdally, des activistes sociaux qui ont décidé de prendre le taureau par les cornes en interpellant les parties concernées.

« C’est invivable et dieu sait le nombre de fois où Noorani et moi avons questionné les autorités, dont la députée Doreen Chukowry, sur ce marasme qui dure depuis trois mois. Notre colère est d’autant plus grande que certaines rues sont prêtes à être asphaltées, mais je ne comprends pas ce je-m’en-foutiste », martèle le premier nommé. Sauf qu’à force de persévérance, Muzzammil Gurrebun et Noorani Aurdally ont quand même réussi faire en sorte que la situation s’améliore un peu. En effet, la WMA a procédé à l’asphaltage de la rue Cardinal vendredi. « Oui, c’est un premier pas, mais on compte revenir à la charge, car c’est à la rue Bengali où l’on retrouve la plus forte dégradation. Elle n’a toujours pas été asphaltée », souligne notre interlocuteur.

Même constat à la rue Maurice Leal, qui longe l’autoroute M1, où le trafic ininterrompu des poids lourds l’a mise dans un état désastreux. Cela fait plusieurs mois que les habitants s’inquiètent des risques d’accidents liés aux trous béants qui parsèment cette rue très fréquentée, car quand il pleut, cela devient un véritable parcours du combattant pour les usagers. Certes, la municipalité a beau tenté de la rapiécer, mais ces travaux permettent seulement de protéger la structure pour quelques semaines avant que les trous se retransforment en de véritables cratères. Combien de temps encore est-ce que les usagers et les habitants devront s’armer de patience et faire face à cette longue traversée du désert ?

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