Les quatres lauréats du MGI Moka

Divyesh Nath Ramsaha (MCB Foundation Scholarship) : « Des sanctions pour contrer l’indiscipline »

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« On peut instaurer tant de règles qu’on veut à l’école et au collège mais si l’enfant n’a pas été bien élevé, il sera difficile de le discipliner. En revanche, les sanctions peuvent avoir un certain effet. Si les parents laissent leurs enfants faire ce qu’ils veulent, ces derniers penseront qu’ils peuvent tout faire à l’école. Or, lorsque très tôt, les parents montrent ce qui est faisable et ce qui ne l’est pas, l’enfant aura une ligne de conduite.
« Au sujet des Assises de l’éducation, j’aurais aimé qu’il y ait des “after-school detentions”. Lorsque les parents savent que les enfants agissent mal à l’école, cela va aider. Je trouve que le système éducatif est dans l’ensemble correct, mais je ne suis pas pour l’élitisme. Moi-même, j’étais un élève moyen. Au MGI, il y a de l’entraide, les plus forts aident les moins forts. Je pense que pour les “mixed abilities” c’est bon. »

Avinish Sooreea (Technical Side)  : « Je n’ai pas été un élève parfait »
« Moi-même, je n’étais pas un élève parfait mais je n’ai jamais raté une classe. Je n’étais jamais absent car il faut être constant. Je m’amusais beaucoup mais quand il fallait travailler, je travaillais. Les élèves doivent se responsabiliser eux-mêmes car ce sont eux qui seront responsables des résultats à la fin. Il faut avoir la volonté de réussir.
« S’agissant des Assises de l’éducation en avril, j’aurais souhaité voir sortir de là la fin de l’élitisme, que tous les jeunes aient les mêmes opportunités et pas de disparité. Au bout du compte, c’est le travail de l’élève, peu importe le collège, qui compte, tout comme les lauréats des collèges moins connus. Je n’ai pas grandi dans l’élitisme car le MGI n’est pas tout à fait un collège d’élite, mais nous avons souvent des lauréats. Il y a une bonne balance entre études et loisirs. Et nous avons aujourd’hui quatre lauréats. »

Lisa Grace Ng Hing Cheung (Technical Side) : « La discipline commence à la maison »
« La discipline doit commencer à la maison. Les parents doivent savoir bien éduquer l’enfant et inculquer le respect des valeurs, le respect envers les enseignants. Pourquoi ne pas avoir une classe sur les valeurs humaines dans les écoles ? Mais les enfants passent beaucoup plus de temps à la maison. Cela doit commencer dès un très jeune âge. Au MGI, même si on est dans un collège mixte, on n’a jamais eu de problème.
« Concernant la réforme éducative, j’aurais souhaité que les leçons particulières pèsent moins sur les jeunes car la plupart prennent des leçons jusqu’à très tard après le collège alors qu’en classe même l’enseignement devrait suffire. J’aurais souhaité aussi que la mixité commence dès la première année du collège car en Grade 10, c’est plus difficile. »

Daniella Seeveethian (Economics Side) : « Un problème de mentalité »
« Au MGI, je n’ai pas vu la violence ou l’indiscipline. Mais j’ai pu observer récemment sur les réseaux sociaux beaucoup de “bullying” et de violence physique. Cela me rend très triste car les jeunes devraient s’entraider les uns les autres.
« Je pense que c’est un problème de mentalité. Cela vient des parents. S’il y a des valeurs à la maison, les valeurs seront là en dehors. L’école doit éduquer et sensibiliser les jeunes. Ils peuvent ne pas réaliser que quand on filme et brutalise l’autre, ce n’est pas ce dernier seulement qui est blessé mais c’est toute sa famille qui est blessée.
Concernant la réforme éducative, j’aurais aimé voir des classes avec moins d’élèves. Parfois, il y a 40-50 élèves qui sont assez faibles académiquement dans une classe. Ce serait bon que le nombre soit réduit pour plus d’attention. »

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