Les officiers de l’immigration à bout : un appel urgent pour un troisième shift

Les officiers de l’immigration de l’aéroport Sir Seewoosagur Ramgoolam, membres de la force policière, tirent la sonnette d’alarme. Avec une hausse significative du trafic aérien, atteignant jusqu’à 50 vols par jour en période de pointe, ces agents peinent à gérer efficacement l’afflux de passagers avec seulement deux shifts. Cette surcharge de travail provoque des files d’attente interminables, des passagers frustrés, et une fatigue accrue chez les officiers.

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La situation ne se limite pas à des questions d’efficacité et de bien-être. La fatigue chronique des officiers augmente le risque d’erreurs dans les contrôles, posant ainsi une menace à la sécurité nationale. L’épuisement peut réduire leur vigilance, compromettant la capacité à détecter des menaces potentielles telles que des documents falsifiés ou des mouvements suspects, ce qui expose le pays à des risques sécuritaires accrus.
Le manque de sommeil et des horaires éprouvants détériorent également la santé des agents, tout en affectant l’expérience des voyageurs et l’image de Maurice comme destination accueillante. Face à cette situation, les officiers appellent leurs supérieurs à instaurer un troisième shift. Une telle mesure permettrait de réduire la fatigue, d’améliorer les conditions de travail, de renforcer la sécurité nationale et de fluidifier les opérations aéroportuaires.

Alors que Maurice mise sur un tourisme de qualité, cette solution est indispensable pour garantir un accueil irréprochable, tout en protégeant les frontières et en préservant la santé des agents en première ligne.

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