Kripalloo Sunghoon, président de l’association des petits planteurs : « Une pratique courante d’augmenter les prix en fin de mois »
Malgré l’abondance des légumes sur le marché, les prix ont accusé une hausse en cette période. Selon la Small Planters’ Association, une baisse dans la récolte pourrait être la raison. Parallèlement, à chaque fin du mois, les commerçants ont tendance à revoir les prix à la hausse pour avoir un peu plus de profits.
Selon le dernier “survey” conduit par la Small Planters’ Association, les prix des légumes ont été revus à la hausse, variant entre Rs 8 et Rs 10. « Quand nous avons effectué notre sondage pendant le week-end, nous avons constaté que les prix des légumes ont augmenté. Nous étions surpris, d’autant que tous les légumes sont disponibles en abondance à Maurice », affirme le président de l’association.
Il ajoute que le climat froid et les averses passagères pourraient être mis en cause. « Ces conditions climatiques ne favorisent pas la récolte. Quand il pleut surtout, les planteurs récoltent de moins en moins de légumes. Ceci dit, une quantité réduite de légumes est envoyée sur le marché. De plus, il y a eu des fêtes religieuses pendant le week-end. Beaucoup de planteurs ne se sont même pas rendus dans leurs champs », explique le président.
Par ailleurs, il fait ressortir qu’à chaque fin de mois, les commerçants ont tendance à augmenter légèrement les prix pour obtenir un peu plus de profits. « C’est devenu une pratique commune. À l’approche de la fin de mois, les commerçants augmentent légèrement les prix afin de récolter plus de profits. J’estime que la tendance des prix élevés ne durera que cette semaine. Les prix devront retourner à la normale à partir de la semaine prochaine », avance Kripalloo Sunghoon, qui attire l’attention des consommateurs à cet effet, leur demandant de faire bien attention quand ils achètent les légumes.
Parlant des légumes qui se font rares sur le marché, il cite les lalos, les margoses et les voèmes. « Ces trois légumes sont actuellement chers sur le marché. La raison : leur quantité est limitée. Le climat hivernal n’est pas favorable à la culture des lalos, margoses et voèmes. De plus, certains légumes sont affectés par des pucerons, qui donnent des taches noires aux légumes », dit-il.