Journée mondiale 2024 : un atelier de deux jours pour promouvoir la santé sexuelle

Dans le cadre de la Journée mondiale de la santé sexuelle, célébrée chaque 4 septembre, le ministère de la Santé organise un atelier de deux jours. Objectif : promouvoir des interactions saines et respectueuses, en accord avec le thème de cette année, « Relation positive ». La cérémonie d’ouverture s’est tenue à l’hôpital Victoria, à Candos, en présence du ministre de la Santé, Kailesh Jagutpal, de la responsable du bureau du Fonds des Nations unies pour la population (FNUAP) pour Maurice et les Seychelles, Priscilla Li Ying, et d’autres personnalités.

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Le ministre Jagutpal s’est appesanti sur la nécessité de sensibiliser davantage la société à la santé sexuelle afin d’avoir un impact positif sur la communauté, de réduire la stigmatisation et d’améliorer l’accès aux ressources essentielles. « En ce qui concerne les défis à relever pour atteindre les objectifs en matière de santé sexuelle et reproductive, notamment les infections sexuellement transmissibles, le virus de l’immunodéficience humaine, les grossesses précoces, les avortements pratiqués dans des conditions dangereuses, ainsi que les décès maternels et néonatals, il est important de fournir aux femmes et aux couples des conseils, des informations et des services appropriés » a-t-il fait remarquer.

Pour faire face à ces problèmes, le ministre a appelé à une éducation sexuelle complète, à l’élaboration d’une politique de soins complets en matière d’avortement, ainsi qu’à l’utilisation de méthodes modernes de planification familiale. « Depuis 1968, les services de planification familiale et les contraceptifs sont disponibles gratuitement dans les centres de santé publique », a-t-il ajouté. « Une éducation sexuelle complète est essentielle pour favoriser un développement sexuel sain et fournir aux jeunes des informations précises et adaptées à leur âge sur leur santé sexuelle et reproductive », a-t-il affirmé.

En outre, Kailesh Jagutpal a assuré que le ministère avait révisé les lignes directrices en matière de planification familiale afin de fournir des conseils plus clairs aux professionnels de la santé et aux ONG, en mettant l’accent sur une approche fondée sur les droits pour répondre aux besoins spécifiques des différentes populations. « Les directives actualisées se concentrent sur la fourniture de services de planification familiale et de conseils aux adolescents, aux femmes en post-partum et post-avortement, à celles qui approchent de la ménopause, aux femmes victimes de violence, aux femmes en situation de handicap, ainsi qu’aux travailleurs migrants », a-t-il indiqué.

Priscilla Li Ying a souligné le rôle essentiel de la santé sexuelle dans le bien-être général des individus, des relations et des communautés. Elle s’est également dite préoccupée par l’augmentation des taux de maladies sexuellement transmissibles et la hausse de la transmission des infections de la mère à l’enfant à Maurice. En fournissant des informations précises et non moralisatrices sur la sexualité et les relations, elle a plaidé pour que les personnes, en particulier les femmes et les jeunes filles, puissent prendre des décisions éclairées sur leur santé sexuelle et génésique.

À cette occasion, le ministre de la Santé a lancé des Family Planning Guidelines à l’intention des prestataires de services. Ces lignes directrices sont accompagnées d’un code QR permettant d’accéder à des informations et des ressources supplémentaires en ligne.

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