Pour marquer la Journée Mondiale de Solidarité avec la Palestine, observée le 29 novembre, et en marge du cessez-le-feu temporaire dans la guerre entre Israël et le Hamas, Lalit, par le biais de son front commun Solidarite Morisyin ar Lepep Palestinn (SOMALP) a adressé une correspondance au Premier ministre, Pravind Jugnauth, en vue de la présentation d’une motion pour un cessez-le-feu permanent.
Lalit demande à Pravind Jugnauth que “as leader of the House, introduces an urgent resolution before the National Assembly so as to attempt to get a unanimous call for a permanent ceasefire in Gaza, the lifting of the military siege, and the suspension of diplomatic ties with Israel until the end of its military occupation of Palestine and total de-colonization.”
Ce parti politique est d’avis qu’une telle position donnera à l’État mauricien « le statut de pays prêt à rester ferme sur les principes du droit international. » Lalit fait remarquer que « dans le passé, l’état mauricien a, à deux reprises, réagi contre l’agression de l’État d’Israël contre le peuple palestinien : en 1976, Maurice a rompu tous les liens et les a seulement rétablis en 1993 à la suite de l’accord d’Oslo, puis à nouveau suspendu tous les liens suite aux précédents attentats à la bombe à Gaza en 2009.
Membre du comité central de Lalit et Mauricien s’étant déjà rendu en Palestine, Alain Ah Vee, signataire de la lettre envoyée à Pravind Jugnauth, souligne que « ce que l’État israélien commet actuellement est bien grave. Il s’agit d’un génocide à Gaza et d’une colonisation continue de la Cisjordanie et de Jérusalem-Est. »
La missive se termine sur cette note : « tout comme Maurice compte sur le soutien diplomatique d’autres pays qui défendent des principes en matière de droit international de décolonisation, nous devons soutenir le peuple palestinien qui a subi une injustice pire que le peuple mauricien, en particulier les Chagossiens. »