En cette Journée mondiale de la Paix qui sera célébrée le 21 septembre, l’occasion de se pencher sur la manière dont s’articulent la notion de paix et les tensions potentielles liées aux élections générales.
Avocat et politicien, José Moirt estime que c’est dans l’esprit des hommes que prennent naissance les conflits et que c’est donc dans l’esprit des hommes que la paix va trouver sa place. Une des sources de paix, pour lui, est la vérité : « Les non-vérités (informations partiales, déformées, manipulation des moyens de communication) servent la cause de la violence et de la guerre. La vérité est libératrice. » Il affirme par ailleurs que les élections à elles seules ne signifient pas que le pays est démocratique. « Il faut absolument avoir une confiance dans les institutions politiques, d’abord de la part de la communauté. Et, pour avoir cette confiance, il faut la bonne gouvernance, la transparence, la méritocratie, la justice sociale ». José Moirt prône le bien-vivre-ensemble plutôt que le vivre-ensemble, ajoutant que seule « la justice sociale peut renforcer le bien-vivre-ensemble ».
Kushal Lobine, également avocat et politicien, est convaincu que l’unité dans la diversité constitue la force à Maurice. Les élections, dit-il, « sont comme le foot pour les Mauriciens. C’est une passion ». S’il reconnaît qu’il y a parfois des dérapages qu’il importe d’éviter, en général, tempère-t-il, « Maurice est un pays où la paix et l’harmonie règnent en maître ». Encore faut-il, toutefois, pour solidifier cette paix, « une grande assise démocratique et un grand chantier constitutionnel pour revoir notre système électoral ».
L’avenir de la jeunesse mauricienne, souligne Me Lobine, dépend grandement de cette unité « car nous avons de gros défis qui sont irréversibles, c’est-à-dire, le changement climatique. Cette unité transcende les barrières politiques, religieuses et culturelles ». Il met en garde contre des personnes ayant « un Hidden Agenda pouvant semer la zizanie et créer des doutes quant à l’unité mauricienne. »
Ancien secrétaire du Conseil des Religions et membre exécutif de l’African Council of Religious Leaders, Bashir Nuckchady juge que des facteurs tels que l’inégalité économique, la faiblesse des institutions ou encore la corruption sont susceptibles de conduire à l’instabilité. En revanche, « la démocratie peut servir de base solide pour la paix. Elle nécessite toutefois des institutions solides, le respect des droits de l’homme et des efforts pour lutter contre les disparités sociales et économiques, afin de créer une stabilité durable ». Il fait ressortir que d’après les indices internationaux, Maurice est la nation la plus pacifique d’Afrique et fait partie des nations multiculturelles les plus pacifiques de la planète dont on s’inspire « pour le maintien du bon-vivre-ensemble entre différents groupes ethniques ». Il incombe, ainsi, aux Mauriciens, dit-il, de préserver contre vents et marées cette culture du vivre-ensemble pour le bien-être de la génération future.
ME JOSE MOIRT (POLITICIEN) : « Seule la justice sociale peut renforcer le bien-vivre ensemble »
Le 21 septembre, le monde célèbre la Journée de la Paix. Comment la paix peut-elle trouver sa place parmi les tensions liées aux élections générales ? Comment articuler les deux ?
Le fait d’interroger la manière dont la paix peut trouver sa place me dérange car cela implique que la paix n’a pas sa place. Le thème 2024 de la Journée de la Paix, c’est promouvoir une culture de paix. Thomas d’Aquin disait : « L’homme est par nature un animal politique, et donc, social ». Il voulait dire que l’être humain ne peut pas vivre seul et doit vivre en communauté.
Une communauté régie par les lois et coutumes. C’est cette nature qui nous pousse, comme les abeilles, à vivre avec nos pairs dans les villages, dans les villes, dans un État. D’où viennent les guerres et les conflits ? Les conflits prennent naissance dans l’esprit des hommes. C’est donc dans l’esprit des hommes que la paix va trouver sa place.
En tant que politicien, croyez-vous dans la notion de paix pendant les élections ou n’est-ce qu’une illusion au vu des discours calomnieux et autres violences verbales proférés ici et là ?
Comme je l’ai dit, c’est dans notre esprit qu’il faut avoir la paix. La paix est une valeur ; une valeur nécessaire. Pour pouvoir avoir la paix, ce n’est que la vérité qui l’apportera. La vérité est le ressort de la paix. De même que la vérité sert la cause de la paix, de même les non-vérités servent la cause de la violence et de la guerre. Ce sont les non-vérités qui entraînent toutes ces tensions.
Par non-vérités, vous entendez manque de transparence ?
Ce sont les mensonges, les informations partiales, déformées ; la propagande sectaire ; la manipulation des moyens de communication, etc. Quand vous me demandez si je crois, ce n’est pas une question de croire, c’est une question de courage. A-t-on le courage de dire la vérité ? Ces valeurs de vérité, c’est ce qui nous libère. La vérité est libératrice.
Qu’entendez-vous précisément par vérité ?
Les vérités que nous constatons. Maurice est-il un pays raciste par exemple ?
Pensez-vous que le lien entre les élections et la promotion de la paix appelle aussi le renforcement du processus démocratique au niveau électoral, constitutionnel et parlementaire ? La démocratie est-elle le socle de la paix ?
Quand nous utilisons le mot « démocratie », il y a d’autres mots qui viennent à l’esprit : élections, liberté, égalité, droits humains. Les élections à elles seules ne veulent pas dire que le pays est démocratique. Il faut absolument avoir une confiance dans les institutions politiques d’abord de la part de la communauté. Et, pour avoir cette confiance, il faut la bonne gouvernance, la transparence, la méritocratie, la justice sociale. Sans tout cela, ce sera une semi-démocratie. Juste parce que c’est mentionné dans l’article premier de notre Constitution que le pays est un pays souverain et démocratique, cela veut dire que la société est démocratique ? Non.
Une pleine démocratie participe donc à la paix dans un pays…
Automatiquement. Parce que l’homme est un animal social, il faut que la société soit égalitaire, inclusive. C’est la démocratie qui permet l’égalité, la justice sociale, qui garantit les libertés.
Quels sont pour vous les outils de paix dans un pays comme Maurice ?
Dans un pays comme Maurice, actuellement, il n’y a que deux communautés. Il y a les riches et les pauvres. Cette situation est largement liée à l’endroit où nous sommes nés : le milieu familial, l’origine ethnique entre autres. Pour pouvoir amener ces deux communautés à travailler ensemble, il n’y a que la justice sociale qui peut le faire. La justice sociale pourra créer les conditions équitables pour que chacun – les riches et les pauvres – réalise son plein potentiel.
Et par rapport à l’aspect multiculturel du pays ?
Notre multiculturalité est un atout sur lequel on ne travaille pas suffisamment. Multireligieux, multiethnique sont des atouts que nous n’utilisons pas. Par contre, nous l’utilisons pour diviser, pour créer des conflits, pour que les communautés se déchirent entre elles. Alors, aurons-nous la paix avec une telle politique ? Par exemple, nous faisons des appels incessants aux Nations Unies pour la mise en place d’une justice réparatrice pour les victimes de l’esclavage. Qu’avons-nous fait des 292 recommandations de la Commission Justice et Vérité ? À Maurice, seule une démocratie laïque peut être le socle de la paix sociale.
Que suggérez-vous pour renforcer le vivre-ensemble et l’unité nationale dans une année électorale ?
Moi, je fais une différence entre « vivre-ensemble » et « bien-vivre-ensemble ». Je connais beaucoup de familles qui vivent dans de grandes maisons, mais chacun vit dans son coin. En revanche, je connais des familles qui, avec peu de moyens, vivent bien ensemble dans une seule pièce ou deux pièces. Les membres vivent bien ensemble parce qu’il y a la paix, l’harmonie et le peu qu’ils ont sur la table, tout le monde en profite. Il y a le partage, l’amitié, la fraternité. Donc, vivre-ensemble et bien-vivre-ensemble sont très différents. Pour moi, c’est le bien-vivre-ensemble qu’il faut promouvoir. Et, il n’y a que la justice sociale qui peut renforcer le bien-vivre ensemble. C’est pour cela que tout le monde doit travailler.
En conclusion ?
Il faut que nous prenions conscience que la paix n’est pas simplement l’absence de conflit. La paix est un processus positif, dynamique, participatif qui favorise un dialogue vrai et non un faux dialogue. Il faut un esprit de compréhension mutuelle et de coopération.
KUSHAL LOBINE (Politicien) : « Ne laisser personne semer des doutes quant à l’unité mauricienne »
Le 21 septembre, le monde célèbre la Journée de la Paix. Comment la paix peut-elle trouver sa place parmi les tensions liées aux élections générales ? Comment articuler les deux ?
Il y a un slogan que je pratique tous les jours : « Vivons unis, vivons mieux ». Je pense que l’unité dans la diversité est notre force à Maurice. Tout en étant réalistes quant à nos différences culturelles, force est de convenir que ces différences constituent notre force. Après 56 ans d’indépendance, nous sommes une nation unie et solidaire. Nous avons connu beaucoup de développements, de cohésion sociale. Cette unité a été cette force fédératrice qui a fait bouger Maurice. Je pense que nous sommes une nation unie, vivant dans la paix.
En tant que politicien, croyez-vous dans la notion de paix pendant les élections ou n’est-ce qu’une illusion au vu des discours calomnieux et autres violences verbales proférés ici et là ?
Les élections à Maurice, c’est comme le foot, c’est une passion pour les Mauriciens. Je pense qu’avec la dégradation de notre football mauricien – nous n’arrivons plus à attirer les gens lors des matchs de foot – la politique est devenue le passe-temps des Mauriciens. Ils sont passionnés par la chose politique. Nous sommes un des pays au monde où il y a le plus fort taux de votants lors des élections. Beaucoup de personnes participent à cet exercice démocratique. Certes, il y a parfois des petits dérapages que nous devons éviter à tout prix, mais en général Maurice est un pays où la paix et l’harmonie règnent en maître. Si des politiciens dérapent, qu’ils assument leurs responsabilités ! Mais, les Mauriciens sont courtois dans leur approche malgré les différences politiques, ce qui est normal dans une démocratie.
Pensez-vous que le lien entre les élections et la promotion de la paix appelle aussi le renforcement du processus démocratique au niveau électoral, constitutionnel et parlementaire ? La démocratie est-elle le socle de la paix ?
Définitivement. Je pense qu’après 56 ans d’indépendance, il est grand temps de repenser et de faire un toilettage de notre Constitution. Nous avons aussi besoin de revoir le fonctionnement des institutions comme l’Electoral Supervisory Commission, l’Electoral Commission. Cela passe forcément par de grands amendements constitutionnels. Cela doit être la priorité des priorités de ce gouvernement de s’atteler à une réforme électorale digne de ce nom qui reflètera la réalité mauricienne en 2025.
Pour préserver cette démocratie et la paix sociale à Maurice, il faut aussi revoir la façon dont les élections sont organisées ; les procédures comme le Same Day Counting ; l’enregistrement des électeurs – est-ce que cela doit être une procédure continue ? Tel que c’est actuellement, nous avons arrêté d’enregistrer les électeurs depuis mai.
Or, si les élections se tiennent en novembre et qu’il y a de nouveaux électeurs ou des personnes qui ont oublié de s’enregistrer, ne serait-il pas possible que dès qu’une personne devient majeure, son nom soit enregistré sur la liste électorale ? Il faut rendre accessible le droit des Mauriciens d’élire les personnes qu’ils souhaitent voir au Parlement. Donc, une grande assise démocratique, un grand chantier constitutionnel pour revoir notre système électoral sont primordiaux pour la paix.
Quels sont pour vous les outils de paix dans un pays comme Maurice ?
L’éducation, la compréhension de l’autre et la connaissance des cultures ; une connaissance qui n’est pas limitée à notre pays, mais avoir une connaissance des cultures du monde. Une éducation saine ne vient pas uniquement de l’école ou de l’université, mais cela commence à la maison. Avec les valeurs que nous avons à Maurice couplées au fait que nous sommes un peuple de croyants, je pense que nous avons la clé de l’unité, d’une société qui vit en paix. C’est cela aussi la force de notre pays : une île déserte qui a été peuplée par des personnes venues d’autres continents.
Le pays a été une terre d’accueil. Quand nous prenons conscience que nous avons été accueillis sur cette terre, nous aurons tous ce sens d’appartenance à notre pays. Et, ce sens de patriotisme nous donne envie de vivre en paix. Maurice est un pays ami avec les autres pays et si nous avons la joie de vivre dans notre cœur, on pourra vivre dans la paix. Ce n’est pas une illusion. C’est pourquoi je dis que « tout n’est pas possible en politique ». C’est ma conviction profonde. Ce qui est possible, c’est que nous pouvons vivre mieux, en unité dans une société multiculturelle.
En conclusion ?
Il ne faut pas laisser des personnes qui ont un Hidden Agenda venir semer la zizanie et créer des doutes quant à l’unité mauricienne. Il faut rester unis, solidaires et bouger comme une seule nation tout en croyant dans l’avenir de notre pays. L’avenir de la jeunesse mauricienne dépend grandement de cette unité car nous avons de gros défis qui sont irréversibles, c’est-à-dire, le changement climatique.
Je persiste à dire que nous sommes face à une urgence climatique. Il faut à tout prix essayer de retarder les échéances, mais en tant que nation, île et Etat-océan, nous sommes de plus en plus vulnérables et menacés au changement climatique. Donc, cette unité transcende les barrières politiques, religieuses et culturelles. Pour nous, le gros défi, c’est de léguer un héritage digne de ce nom aux prochaines générations mauriciennes.
BASHIR NUCKCHADY (ACRL) : « Maurice, une des nations multiculturelles les plus pacifiques »
Le 21 septembre, le monde célèbre la Journée de la Paix. Comment la paix peut-elle trouver sa place parmi les tensions liées aux élections générales ? Comment articuler les deux ?
La Journée internationale de la paix est l’occasion de nous rappeler à l’esprit, au cœur et à l’action, la nécessité de créer une culture de la paix, en particulier à une époque où nous sommes confrontés aux tensions liées aux élections générales avec ses discours de haine et d’intolérance. Cette journée doit réveiller notre conscience et consolider notre engagement envers le besoin urgent d’efforts collectifs et quotidiens, par nos voix et nos actions pour promouvoir la paix, la justice et la tolérance, surtout envers ceux qui pensent autrement.
Les dirigeants de partis doivent s’engager à utiliser un langage pacifique et respectueux et éduquer les électeurs sur le processus électoral et l’importance d’une participation pacifique. Il incombe aussi d’engager des personnalités respectées de diverses religions et communautés pour promouvoir des messages de paix à travers les médias, en soulignant l’importance de respecter les différents points de vue politiques et les conséquences de la violence et de haine. Tout cela peut donner un ton positif et réduire les tensions.
Enfin, créer une culture de paix demande du temps, de l’éducation et des efforts pour la maintenir et la transmettre à la prochaine génération. La promotion de la paix pendant une campagne électorale est essentielle pour assurer un processus juste, libre et inclusif.
Pensez-vous que le lien entre les élections et la promotion de la paix appelle aussi le renforcement du processus démocratique au niveau électoral, constitutionnel et parlementaire ? La démocratie est-elle le socle de la paix ?
Les élections et la promotion de la paix sont étroitement liées. Des élections libres, équitables et pacifiques permettent aux citoyens d’exprimer leur volonté sans crainte de violence ou de coercition. Cela renforce la légitimité des dirigeants élus, établit la confiance dans les institutions et encourage la participation à la bonne gouvernance. Lorsque les élections se déroulent de manière pacifique, cela favorise une culture de dialogue et du compromis, ce qui est essentiel pour maintenir une démocratie stable et fonctionnelle.
Lorsque les citoyens ont leur mot à dire sur la bonne gouvernance par le biais des élections, ils sont plus susceptibles de faire confiance au système, ce qui réduit la probabilité des troubles ou des méfiances.
Cependant, des facteurs tels que l’inégalité économique, la faiblesse des institutions, la corruption ou les divisions sociales peuvent encore conduire à l’instabilité. Néanmoins, la démocratie peut servir de base solide pour la paix, mais elle nécessite des institutions solides, le respect des droits de l’homme et des efforts pour lutter contre les disparités sociales et économiques, afin de créer une stabilité durable. La paix et la démocratie se renforcent mutuellement, mais les deux doivent être soigneusement entretenues.
Quels sont pour vous les outils de paix dans un pays comme Maurice ?
Nous avons à Maurice des institutions démocratiques fortes et de bonnes lois, mais il y a toujours la perception que les institutions fonctionnent sous la directive des politiciens. Pour qu’il y ait une paix positive, il faut que les institutions fonctionnent de manière libre, transparente et équitable, ce qui permettrait aux citoyens de faire davantage confiance au système. Pour créer une paix durable, il faut en outre une application cohérente des lois pour tous, corriger l’inégalité économique et s’assurer que les avantages économiques sont distribués équitablement ; promouvoir des valeurs de tolérance, de dialogue de non-violence.
Quelles sont les personnes les mieux placées pour circonscrire le feu de la division et de la haine ?
Les personnes les mieux placées pour circonscrire le feu de la division et de la haine sont souvent celles qui ont de l’influence et de la crédibilité dans leur communauté : les dirigeants communautaires, des chefs religieux, des éducateurs et des ONG. Leur capacité à parler directement à leur communauté et à servir de médiateur dans les conflits peut grandement aider. Ils disposent d’une large plateforme qu’ils peuvent utiliser pour promouvoir et influencer la compréhension et l’unité. Lorsqu’ils dénoncent la division et la haine, cela peut avoir un impact positif. Il y a donc ces personnes et les ONG qui se consacrent sans relâche à la justice sociale et aux droits de l’homme pour lutter contre les inégalités et les préjugés. Les journalistes et les médias indépendants aussi ont le pouvoir de façonner le discours de paix. La collaboration entre ces différents groupes, combinée aux efforts des gens ordinaires, est cruciale pour créer une société plus inclusive et plus harmonieuse.
Que suggérez-vous pour renforcer le vivre-ensemble et l’unité nationale dans une année électorale ?
Promouvoir le concept du ‘vivre ensemble’ pendant une campagne électorale est un moyen puissant de favoriser l’unité et l’inclusivité. Nous devons mettre l’accent sur la coexistence, le respect mutuel, la collaboration au sein de notre société diversifiée et surtout le respect de ceux qui pensent autrement. Se concentrer sur les valeurs communes telles que le respect, la compassion et l’égalité, en montrant que malgré les différences, il y a des aspirations partagées. Par ailleurs, focaliser sur le concept de la collaboration entre les communautés pour démontrer comment les voix diverses renforcent la société.
Il faut aussi savoir utiliser judicieusement les plateformes des réseaux sociaux pour promouvoir des messages d’unité tout en collaborant avec les ONG locales, les organisations culturelles et les dirigeants communautaires pour des initiatives favorisant l’intégration, le dialogue et la cohésion sociale.
En conclusion ?
D’après les indices internationaux, Maurice est la nation la plus pacifique d’Afrique et fait partie des nations multiculturelles les plus pacifiques sur la planète. On prend toujours l’exemple de Maurice pour copier les facteurs qui aident à construire et à maintenir ce « bon-vivre-ensemble » entre différents groupes ethniques. Les élections viennent et partent ; les Musical-Chairs vont continuer, mais il incombe aux Mauriciens de préserver contre vents et marées cette culture du « vivre-ensemble » pour le bien-être de la génération future.