Le ministre des Administrations régionales et député de la circonscription N° 14 (Savanne/Rivière-Noire) a rencontré les employés de l’industrie du sel hier au Village Hall de Rivière-Noire. Hervé Aimée s’est dit sensible au sort de ce secteur à Maurice, en particulier des salines de cette partie du pays qui sont menacées de fermeture.
Reconnaissant la vulnérabilité de l’industrie du sel à Maurice, Hervé Aimée a fait état des discussions enclenchées en vue d’éviter le chômage à environ 120 employés. Le ministre leur a expliqué que le sel mauricien fait face à une compétition accrue avec la mécanisation de ce secteur dans d’autres pays.
Même si cette industrie ne tombe pas sous sa tutelle, le ministre a fait comprendre que les propositions préliminaires faites pour la protéger sont à l’étude. Hervé Aimée a rappelé l’aspect culturel et historique de cette industrie dans le pays, en particulier à Rivière-Noire. Il a déclaré que plusieurs familles dépendent de ces activités qui font face à des difficultés depuis la libéralisation du marché en 2011.
Les rencontres se multiplient d’ailleurs entre producteurs et représentants des employés afin de veiller à améliorer la situation. « Nous tenons aussi à ce que les droits des travailleurs soient respectés », explique Devanand Ramjuttun, un des représentants. À Pottaya Kuppan, négociateur syndical, d’ajouter qu’il faut sauver tous les emplois et non pas uniquement ceux occupés par des jeunes.
Par ailleurs, Hervé Aimée a annoncé que les 38 familles de Camp Lacolle seront relogées au village de Bougainvillier grâce à l’État, au patronat et à la Corporate social responsibility. « C’est une bonne nouvelle. Nous attendions l’accréditation du projet afin de procéder au décaissement des fonds », soutient Anièle Ducray, une des fondatrices de l’ONG Le Pont du Tamarinier.
INDUSTRIE DU SEL: Hervé Aimée soutient les employés des salines
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