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Incendie à Mare-Chicose : la SOEF relève l’urgence d’un plan national pour le tri des déchets

« Vu l’énorme danger que représente le dumping des déchets sans tri pour la santé publique, il y a un besoin urgent d’une prise de conscience de la population sur l’importance du tri des déchets qui doit commencer à la maison », a déclaré Radhakrishna Sadien, président de la State Employees and Other Unions (SOEF). Il dit regretter dans ce contexte que l’ancien régime ait démantelé le National Economic and Social Council (NESC), un organisme qui faisait des recommandations pour améliorer la qualité de l’environnement.

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« À part que le nombre des pompiers n’a pas été augmenté, et les difficultés pour eux de se nourrir durant des incendies qui durent de longues heures, il faudra recommencer à distribuer différents types de poubelles aux citoyens et les ramasser à différentes heures pour les déposer à différentes places pour le compost ou pour le recyclage », a mis en exergue le président de la SOEF. Il devait aussi faire ressortir que « des sanctions doivent aussi être prévues à l’égard de ceux qui ne respectent pas ces arrangements », dit-il. Il faut aussi gérer tous les centres d’enfouissement qui existent à Maurice avec l’assistance des experts indépendants.

« L’île Maurice a subi une mauvaise gestion des déchets pendant des années. La SOEF a archi demandé aux gouvernements ces dix dernières années à travers des demandes en écrit d’aller de l’avant avec la séparation des déchets à partir de la maison, mais sans résultat. On a passé son temps avec des marches de protection et avec des banderoles et des T-shirts comme pour faire un show alors que Mare-Chicose brûle », a souligné le syndicaliste.

Des produits inflammables aussi bien que d’autres produits, dont des batteries et des bouteilles en plastique, sont déversés dans des centres d’enfouissement avec des déchets ménagers – ceux-ci auraient dû être collectés pour le compostage séparément avec des bouteilles en plastique et des batteries usées et des bouteilles en verre pour le recyclage, a dit le syndicaliste.

« Aujourd’hui, on est en train de payer le prix d’un immobilisme et d’un manque d’égard aux propositions de la société civile et d’une mauvaise planification de la gestion des déchets, avec pour résultat un feu qui dure des jours, polluant l’atmosphère et exposant la population aux risques graves de leur santé », a-t-il ajouté.

Tout en s’attaquant à l’incendie de Mare-Chicose, il est crucial de venir de l’avant aussi avec des mesures musclées au niveau de la collecte des déchets, souligne Radhakrishna Sadien.

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