L’article paru dans Week-End la semaine dernière sur l’île aux Fouquets ou plutôt l’île au Phare a suscité de nombreuses réactions de nos lecteurs et des riverains de la Baie-du-Vieux-Grand-Port et de Mahébourg.
Ces derniers condamnent avec force la détérioration rapide de ce lieu magique par une surexploitation de son volet touristique local et international sans garde-fous hygiéniques.
Mais qui mérite d’être visité, selon des normes préétablies pour ne pas abimer l’environnement et le patrimoine historique que constitue le phare lui-même. Lui qui est tellement chargé d’histoire qui a marqué les débuts de la colonisation, la guerre franco-britannique pour la souveraineté sur notre île à cette époque, etc.
S’il est vrai que le nom d’un certain Bobby est cité à profusion dans cette affaire, ce qui intéresse le plus nos lecteurs et les Mauriciens en général, c’est l’intégrité du patrimoine historique du Phare qui sert déjà abusivement de store pour les exploitants, légaux et illégaux, de la restauration et du transport vers ces îles.
Personne ne souhaite que l’histoire de cet îlot attachant soit entachée par une chute mortelle à partir du haut du Phare. Mais depuis quelque temps, cette perspective est réelle puisque de plus en plus de personnes s’aventurent dans l’escalier de ces ruines et s’affichent aux ouvertures qui se trouvent vers le haut de la bâtisse qui, dans son état actuel, n’est pas sans risque.
Il est grand temps que les autorités locales ou le ministère concerné s’assurent que le bâtiment soit totalement sécurisé avant d’être accessible. Dans la foulée, il faut arrêter et punir fortement tout vol de roches de ce phare.