“Il ne reste plus rien” : aux côtés des pêcheurs désemparés de Mer-Rouge

Les pêcheurs du bassin de Mer-Rouge alertent les autorités sur la dégradation de la biodiversité marine de la région, suite au déversement d’huile lourde au début de cette année à l’Estuaire de Terre-Rouge.

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Comme le montrent les photos, des traces d’hydrocarbures sont toujours visibles sur les mangrouves et le rivage. Les pêcheurs de la localité tirent la sonnette d’alarme sur la situation.

Ils dénoncent les pratiques des usines des environs et des développements portuaires qui ont un effet néfaste sur l’environnement marin.

« Il ne reste plus rien ici. La pollution a tout détruit », déplore Judex Ramphul, porte-parole du syndicat des pêcheurs.

Les autres pêcheurs présents pointent également du doigt le déversement des eaux usées dans la mer en cette région.

« La situation s’empire un peu plus chaque jour et nous sommes les premiers impactés », soutiennent-ils.

Ils précisent que non seulement dans cette région les coraux sont déjà morts, mais que les oiseaux migrateurs ne viennent plus. « Cela n’annonce rien de bon », préviennent-ils. 


En effet, l’Estuaire de Terre-Rouge, est connu pour les visites de ces oiseaux venus d’ailleurs, fuyant le froid. Mais depuis quelques temps, « zot nepli vini akoz nepli res nanye isi », lancent les pêcheurs.

Ces derniers réclament l’intervention du ministère de l’Environnement et invitent les députés à intervenir dans la région pour la communauté côtière.

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