« Anjalay Coopen est un symbole pour la femme moderne ». C’est ce qu’a déclaré la présidente de l’aile féminine du PTr, Amrita Boolaky, durant une cérémonie de dépôt de gerbes en l’honneur d’Anjalay Coopen, à Port-Louis, ce mardi 27 septembre.
Pour Amrita Boolaky, Anjalay Coopen a su défendre les valeurs les plus importantes dont la détermination, le sacrifice, l’endurance et le self-repsect.
Pour rappel, Anjalay Coopen, née Soondrun Pavattan en 1911, était une militante mauricienne qui exerçait comme femme laboureur. Elle fut tuée à 32 ans au cours d’une fusillade de la police à Belle-Vue Harel, en septembre 1943. Anjalay Coopen était alors enceinte de son premier enfant.
Les circonstances de sa mort lors du « Massacre de Belle-Vue » ont fait d’elle un symbole de la lutte contre les oppressions, notamment pour la défense des travailleurs et de leurs droits, ainsi que pour la libération des femmes. Sa vie est hautement symbolique et sa mort est souvent comparée à un sacrifice ou un martyre.
En 1991, Anerood Jugnauth, alors Premier ministre, a inauguré le Stade Anjalay à Belle-Vue Harel sur le lieu où avait eu lieu la tuerie. En 1995, une statue est érigée en l’honneur d’Anjalay Coopen à l’Aapravasi Ghat, Port-Louis. Fin 2000, un timbre poste est éditée à l’effigie de la militante.
Une stèle taillée dans un seul bloc de pierre par Harold Gentil a été dévoilée par le ministère des Arts et de la Culture, en 2003, dans le village de Cottage, lieu où ont été incinérés les travailleurs tombés avec Anjalay Coopen en 1943.
C’est dans l’enceinte de la cour commerciale à Port-Louis que se situe la troisième statue d’Anjalay Coopen, dévoilée en 2007.