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Hippisme : une surveillance au petit bonheur à la PTP

il n’est un secret pour personne qu’en matière d’organisation, la People’s Turf PLC est loin, est même très loin de ce qu’elle nous avait promis. Semaine après semaine, il y a des manquements à tous les niveaux et tout cela au nez et à la barbe de la Gambling Regulatory Authority et la Horse Racing Division qui hélas, sont devenues des bouledogues qui ne savent plus ni aboyer, ni mordre.

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Dans ces mêmes colonnes, nous avons dénoncé avec preuve à l’appui plusieurs carences de cette organisation en apprentissage qui continue sous la houlette du Chief Executive Officer, K.K. Ubheeram; et cette semaine, Week-End est en mesure de dire que la People’s Turf PLC n’arrive pas ou n’arrive plus à offrir une surveillance active et attentive aux chevaux après leur tests ‘pre-race’, ce qui inquiète non seulement les entraîneurs, mais également les turfistes.

D’une part, l’équipe de la surveillance a été réduite à son strict minimum et d’autre part, bon nombre de surveillants ne répondent plus à l’appel de la PTP, pour la simple et bonne raison qu’ils n’ont pas été payés pour les deux journées qui ont été annulés le week-end dernier. « Nous ne sommes pas responsables, s’il n’y a pas eu de course à cause de la pluie. Nous avons travaillé et c’est une pratique universelle et fondamentale de rémunérer quelqu’un pour le travail qu’il a effectué. Nous avons travaillé et la logique veut que nous soyons payés. Point barre ! » nous a dit un surveillant qui a voulu garder l’anonymat. Selon l’enquête de Week-End, c’est le CEO de la PTP K.K. Ubheeram qui a fait parvenir cette mauvaise nouvelle aux surveillants par personne interposée. Du coup, plusieurs d’entre eux, ne se sont pas rendus au travail jeudi.

La surveillance et la sécurité, deux priorités
L’absence de ces surveillants a causé un chaos à la PTP, car après avoir effectué leur tests ‘pre-race’, nombreux sont les chevaux qui ont marché sans surveillance. « Je ne comprends pas et franchement vous dire je ne comprends plus. Comment peut-on traiter les surveillants de cette façon. Ils forment un maillon important dans la chaîne de tout organisateur des courses, à moins que la PTP n’attache aucune importance à sa réputation et à sa crédibilité. Il est nécessaire d’avoir la confiance du public turfiste et la seule façon d’y arriver c’est de mettre une organisation sans faille. La sécurité et la surveillance des chevaux doivent être traitées comme des priorités. Or depuis quelques semaines déjà, nous assistons à un laisser-aller, ce qui ne peut que nuire à la bonne marche des opérations. Si la PTP n’y voit aucun inconvénient en revanche, nous les entraîneurs, nous sommes très inquiets car nous serons les premiers à être blâmer au cas où un cheval est trouvé positif. Mon collègue Raj Ramdin en a du reste, fait les frais en deux occasions depuis le début de la nouvelle saison et il avait raison de dire qu’’il y a des lacunes à ce niveau et que certaines caméras ne fonctionnent que quand elles le veulent. Tout cela est déplorable » a commenté un entraîneur et non des moindres.

Un autre nous a dit qu’« en l’absence d’un bon nombre de surveillants, certaines écuries sont mieux surveillées que d’autres. Au fait, certaines ne le sont même pas car elles font partie du bon groupe. Leurs chevaux marchent sans la moindre peur. La HRD est-elle au courant de ces manquements ? Je ne le crois pas. Après tout, même si le Chief Stipe le savait qu’est-ce qu’il aurait bien pu faire ? Il donne l’impression de prendre des ordres de la PTP. Ne s’est-il pas prosterné devant le CEO de la PTP pour l’implorer à annuler la journée de dimanche dernier ? »

À l’heure où on parle de l’ouverture du Centre Equestre de Petit Gamin, il est primordial que cet aspect de l’organisation ne soit pas négligé. Bien au contraire ! Sinon, les dégâts risquent d’être très conséquents et la situation deviendrait alors, irréversible. Il est clair qu’à ce niveau, la HRD et la PTP ont un gros travail à faire. Auparavant, la surveillance des chevaux était traitée avec beaucoup de sérieux. Cette équipe était alors composée d’une trentaine de personnes, toutes formées et recrutées minutieusement après un KYC bien détaillé. Est-ce le cas aujourd’hui ? Combien font partie de cette équipe ? Comment sont-ils recrutés ? Qui est leur chef ? Des questions élémentaires dont nous n’avons malheureusement pas les réponses. Ni la HRD ou la GRA d’ailleurs ?

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