La présidente de Hindu House, Luxshmee Ramdhun, a demandé à Joanna Bérenger de présenter ses excuses ou de démissionner du Parlement. Elle était entourée des représentants de plusieurs organisations dont Fareed Arzamkhan, de l’organisation socioculturelle, de Gowtam Fekna du Arya Ravived Pracharini Sabha, de Kevin Ragnuth du Rajput Gahlot Sabha, entre autres.
Luxshmee Ramdhun a qualifié les propos de vulgaires. Elle a rappelé qu’un député est un représentant de toutes les communautés présentes à Maurice. Elle a relevé qu’après son élection, Joanna Bérenger avait fait l’objet des remarques désobligeantes de la part d’un quotidien. Elle avait alors forcé le journal concerné à présenter ses excuses.
La présidente de la Hindu House a rappelé que Maurice est un pays arc-en ciel et que les propos de Joanna Bérenger ont été condamnés par toutes les organisations socio-culturelles et considère qu’une excuse peut démontrer l’humilité d’une personne sans l’abaisser.
Elle dit déplorer que Joanna Bérenger fasse preuve d’arrogance et soit dominée par son égo. Elle ajoute que Pravind Jugnauth avait été invité à Grand-Bassin en tant qu’hindou et non pas en tant que politicien. Il estime finalement que le minimum que Joanna Bérenger puisse faire est de présenter ses excuses.
« Or, voilà une semaine qu’elle a proféré ces insultes et ne s’est pas encore exprimée. C’est la raison pour laquelle je lui demande de soumettre sa démission du Parlement », dit-elle.
Fareed Arzamkhan a déploré les attaques faites contre Pravind Jugnauth et a lancé un appel pour que cessent ces fausses accusations. Il estimé que Joanna Bérenger doit présenter ses excuses.
Kevin Ragnuth du Rajput Gahlot Sabha a parlé dans le même sens et a déploré que de tels propos ont été tenus alors que la communauté hindoue est actuellement en prière.
Finalement Gawtam Fekna a qualifié de graves les propos tenus par Joanna Bérenger. Il s’est demandé quelle était la motivation de la députée mauve dans ce contexte.
La conférence de presse avait commencé par une minute en hommage au syndicaliste Rashid Imrith, décédé, qui en tant que syndicaliste s’est beaucoup dévoué pour la cause des travailleurs.
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