Hausse des montants de contraventions : le rallye de protestation annulé suite à la très faible mobilisation

Le rallye que devait organiser hier l’Association des consommateurs de l’île Maurice (ACIM) dans les rues de la capitale pour protester contre la hausse du montant des contraventions, dans le sillage des amendements apportés à la Road Traffic Act, a finalement été annulé suite à la très faible mobilisation. Le secrétaire général de l’ACIM, Jayen Chellum, concède des lacunes à rectifier au niveau de l’organisation des rallyes et invite la population à se réveiller.

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Il est 14h, soit l’heure à laquelle doit démarrer le cinquième rallye organisé par l’ACIM. Un important dispositif des forces de l’ordre a été déployé. Et pourtant, c’est loin d’être l’effervescence à la rue Volcy Pougnet, qui constitue, comme à l’accoutumée, le lieu de départ de la mobilisation de l’ACIM. Une poignée de manifestants a répondu à l’appel, contrairement au rallye organisé le 21 octobre dernier, où des dizaines d’automobilistes, motocyclistes, camionneurs, propriétaires de vans scolaires et membres de l’Association of School Bus Owners avaient arpenté la rue Volcy Pougnet jusqu’au Champ de Mars pour exprimer leur exaspération face à la montée des prix du diésel et de l’essence.

Jayen Chellum confie que « l’ACIM demeure l’une des rares organisations syndicales à ne pas avoir d’accointances politiques ou à ne pas être l’affût de gains personnels. On est forcément déçus de cette faible mobilisation, d’autant que la hausse abusive du montant des contraventions devrait mobiliser toute la population. Imaginez un Mauricien qui n’a qu’un salaire mensuel de Rs 20 000 et qui doit régler une amende de Rs 5 000. C’est un quart de son salaire du mois qui part en fumée. Je pense qu’il y a aussi une frayeur parmi la population pou montre figir»

Les dirigeants de l’association soulignent qu’ils adopteront une autre stratégie de communication afin de drainer la grosse foule lors des prochains rassemblements qu’ils entendent organiser. « Nous reviendrons à la charge. L’outil informatique et les réseaux sociaux seront mis à contribution à l’avenir », soutient Jayen Chellum.

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