Les jeunes de Fridays For Future Mauritius (FFFM) étaient, vendredi, à Floréal Square pour faire entendre leur voix.
Un changement de dernière minute, car la manif devait se tenir dans la capitale. Ces derniers déplorent l’attitude de la municipalité de Port-Louis qui a ignoré leur demande pour manifester pacifiquement au Jardin de la Compagnie. « Nous tenons à souligner l’incompétence et le mépris de la municipalité de Port Louis. Ils ont ignoré, pendant des mois, nos demandes pour tenir une manifestation apolitique au Jardin de la Compagnie », déclare Anesh Mangar, membre du mouvement FFFM.
« Le 23 septembre marque la grève mondiale contre le climat où tous les mouvements Fridays For Future dans le monde protestent », explique le jeune homme. Il explique que « nous protestons contre le gouvernement et les grandes entreprises qui aggravent les crises auxquelles nous devons faire face, comme le changement climatique et la pandémie de Covid-19. Nous, les jeunes, nous leur demandons de donner la priorité aux gens et à leur bien-être, plutôt que de s’intéresser uniquement au profit. Soit de valoriser l’environnement plutôt que de l’économie. Nous sommes actuellement dans un état de crise climatique et écologique. Pourtant, notre gouvernement a adopté des projets de loi tels que celui sur le pétrole offshore qui ne fera qu’empirer la situation. »
Lui et les autres membres de FFFM sont ainsi pour la sensibilisation du plus grand nombre à la crise climatique. Raison pour laquelle ils mettent un point d’honneur à manifester tous les mois. « Nous devons sensibiliser les Mauriciens à la crise climatique et aux raisons pour lesquelles nous devrions nous inquiéter. Si nous contribuons le moins au changement climatique en tant que petit État insulaire en termes d’émissions de carbone, nous sommes néanmoins les plus vulnérables face aux effets néfastes du réchauffement climatique. » Par ailleurs, il soutient que l’attitude de la municipalité « montre ce que le gouvernement pense des jeunes qui essaient d’apporter des changements dans la société. On veut nous faire taire, pour continuer à dicter ce pays dans d’autres catastrophes. »