Si les légumes sont disponibles en grande quantité, le panier de la ménagère revient toutefois à plus cher depuis ces dernières semaines. Pourtant, il n’y a pas de pénurie au niveau de la production locale, assure l’Association des petits planteurs. Ce sont les intermédiaires qui se remplissent les poches, dénoncent l’association.
« Le gouvernement doit jouer son rôle de régulateur », soutient le porte-parole Kreepalloo Sunghoon.
Les légumes se vendent en ce moment au double, voire au triple du tarif habituel. La pomme d’amour est passée de Rs 25 à Rs 35. Les piments sont vendus à Rs 100, et le lalo vendu à Rs 120 la livre.
Le problème derrière cette hausse soudaine se situerait au niveau des intermédiaires et revendeurs. « Il n’y a aucun contrôle sur les prix », déplore Kreepalloo Sunghoon. « Ena pe aste a Rs 40 pe vann a Rs 100 ».
Le porte-parole rappelle que la pomme de terre et les oignons sont des commodités qui ont des prix fixes. Il est d’avis que de nombreux revendeurs profitent de la « situation difficile ». Selon lui, ces prix risquent de freiner les achats.
« Il ne faudra pas qu’ils s’étonnent que les ventes diminuent, car les consommateurs revoient leurs achats », prévient-il.
L’Association des petits planteurs lance un appel aux autorités afin que des sanctions soient prises face à ces abus.
