F1 in Schools STEM Challenge 2025 : La course est lancée pour les jeunes Mauriciens !

L’enregistrement pour le F1 in Schools STEM (Science, Technology, Engineering, and Mathematics) Challenge a officiellement démarré, jeudi après-midi. Ouvert aux participants de 9 à 19 ans, passionnés de Formule 1 et des rouages du monde de l’automobile, ce concours ouvre les portes de l’île à un nouveau secteur d’activités autour de l’ingénierie automobile. Cette initiative est signée ReUse Revamp avec la collaboration de plusieurs associés dont l’ambassade américaine à Maurice et le Rajiv Gandhi Science Centre. Ceux intéressés ont jusqu’au 20 décembre pour s’enregistrer.

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Une occasion en or pour les jeunes passionnés du secteur automobile. « Depuis plusieurs années, l’idée d’introduire le F1 in schools est née, mais nous avons la chance inouïe de pouvoir lancer ce programme, ici à Maurice, cette année », a déclaré Francois Mark, fondateur de ReUse Revamp, entreprise sociale mauricienne dont la mission est de réduire les déchets électroniques, en particulier les ordinateurs portables.

En s’associant à ce projet, « comme dans le programme de F1 in School, les étudiants auront besoin d’ordinateurs pour créer des modèles, etc., et au lieu d’investir dans des laptops neufs, nous encouragerons les jeunes à utiliser des laptops qui devaient être jetés, mais qui ont été remis à neuf. Nous donnons ainsi l’exemple en encourageant les jeunes à participer dans des projets STEM et à adopter les bonnes habitudes », a-t-il dit.

En effet, le F1 in Schools est un programme STEM mondial lors duquel des élèves âgés de 9 à 19 ans conçoivent, analysent et font courir des voitures de Formule 1 miniatures propulsées par de l’air comprimé. Cette initiative encourage la créativité, les compétences en ingénierie, le travail d’équipe et la pensée critique, dans le but de susciter une passion pour la technologie et l’innovation. Depuis sa création en 1999, la compétition a touché des millions d’élèves dans le monde entier. Cette année, l’île Maurice espère former des équipes solides pour essayer de décrocher une place en finale, l’an prochain.

Ainsi pour participer, les équipes doivent être composées de trois à six élèves, avec des rôles spécifiques tels que le chef d’équipe, l’ingénieur concepteur, l’ingénieur de fabrication et le responsable du marketing. Une fois les équipes composées et enregistrées, des compétitions régionales se tiendront, pour se qualifier pour les compétitions pour les épreuves nationales.

Compétitions nationales
Les meilleures équipes iront concourir à l’échelle mondiale. À l’aide d’outils avancés, ils apprennent à optimiser leurs conceptions pour la vitesse et l’efficacité tout en respectant les contraintes budgétaires. À savoir que pour les petits âgés de 9 à 11 ans, ils auront à construire des voitures en miniature en carton et autres matières, les 11 à 19 ans, eux auront l’occasion de participer à la grande finale internationale.

Pour Frédérique Trouvé-Roger, Head of International Relations & Social Responsibility de F1 in Schools Ltd, et présidente de F1 in Schools France, « grâce à F1 in Schools, nous ouvrirons les portes aux élèves de l’île Maurice et du continent africain, en leur offrant une expérience pratique et un accès aux réseaux mondiaux des sports mécaniques, de l’ingénierie et autres. ReUSE Revamp, avec le soutien d’experts internationaux des sports mécaniques, dirigera les efforts de préparation. Le programme propose des ateliers en anglais, en français et en créole mauricien, afin de garantir l’inclusivité. Chaque participant acquerra des compétences et des relations précieuses, ce qui lui permettra de réussir à l’avenir, que ce soit en Formule 1, en ingénierie ou dans d’autres domaines novateurs. »
Pour s’enregistrer, il suffit de visiter la page https://reuserev.com/f1-in-schools-in-mauritius et payer les frais d’enregistrement.

Paroles aux éventuels participants — Une équipe de RCPL motivée

Encadrés par leur enseignant de Physics, Roomesh Sookha, explique que ce concours est « une opportunité pour nos élèves pour développer plusieurs skills, notamment le travail en équipe. Cela leur permettra aussi de mettre en application tout ce qu’ils ont appris en classe de Physics, ils auront à réfléchir sur comment rendre une voiture plus rapide ou plus légère. C’est vraiment une opportunité. »

Tous élevés en Grade 10, les potentiels candidats sont tous des férus de Formule 1. Kelly Lai Kim est un peu celle qui a motivé tout le monde. « Quand M.Sookha m’a parlé de ce projet en début d’année, j’étais très intriguée. Je suis allée faire mes recherches et cela m’a inspirée. C’est un super projet », dit-elle. Nadra Jaumally Nadra, l’autre fille de l’équipe nous confie quant à elle que c’est « mon ami Zaheer Bawamia qui m’a parlé de cela, et si au début je n’étais pas trop partante à cause des examens, etc., il m’a ensuite parlé des opportunités de ce concours pour nos études plus tard, et j’ai décidé de rejoindre l’équipe. »

C’est au cours d’une conversation sur le Grand Prix que Nooremubeen Oozeerally s’est laissé tenter. « Kelly m’a parlé du projet et j’ai tout de suite dit oui » Pour Zaheer-Ahmet, « ce concours est une occasion pour lui de mettre en application tout ce qu’il a appris en classe et surtout de s’initier à l’ingénierie mécanique. J’espère pouvoir représenter mon collège et peut-être mon pays. »

 

Alain Beche, proviseur du collège technique Saint Gabriel : « C’est une nouvelle ouverture pour nos jeunes »

Quatre étudiants du collège technique Saint Gabriel, Yohan, Shawn, Jordan et Sneha en deuxième année de brevet d’études professionnelles de la formation technique de la section de mécanique automobile, comptent participer au concours.

Pour le proviseur Alain Beche, « comme nous déjà dans la mécanique, cela les passionne. C’est aussi une autre ouverture, car ce n’est pas ce qu’on a l’habitude de voir ici a Maurice avec les voitures traditionnelles. Avec la nouvelle technologie, c’est intéressant pour eux de voir qu’il y a d’autres opportunités. » À savoir qu’il y a 18 étudiants par an dans chaque section, notamment des filles. « Nous avons beaucoup de filles formées et qui travaillent pour de grandes compagnies automobiles. D’ailleurs, elles excellent dans le domaine . »

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