Le ministère de l’Économie bleue a organisé un atelier de travail sur la gestion du biofouling. La colonisation des coques de bateaux transitant dans le port par des micro-organismes peut s’avérer dangereuse pour l’écosystème, a fait ressortir le ministre Sudheer Maudhoo. À ce titre, le Global Environment Fund (GEF) a investi USD 6,9 millions, soit plus de Rs 300 millions, pour la mise en place d’un plan de gestion.
Cet atelier de travail a été organisé sous le Glofouling Partnership Project en collaboration avec l’International Maritime Organisation (IMO), le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) et le GEF. Plusieurs partenaires du privé et du public, impliqués dans les activités du port, étaient aussi présents.
Sudheer Maudhoo, a estimé important de mettre en place une bonne gestion du biofouling, qui peut représenter un danger pour nos espèces endémiques. « Lorsqu’il y a une invasion d’espèces dangereuses sur les bateaux, cela peut représenter une menace pour notre écosystème marin », dit-il. Il a ainsi annoncé que, jusqu’en mai 2025, des sessions de formation seront organisées par des organismes internationaux afin d’aider à la mise en place d’un plan de gestion des espèces invasives.
Les espèces dangereuses, précise Sudheer Maudhoo, sont également transportées à travers l’eau de ballast. « Il est important de maîtriser les techniques nécessaires pour prévenir une invasion », dit-il. D’où l’importance de ces sessions de travail.
Le capitaine Asiva Coopen, directeur du département Shipping du ministère, a, lui, parlé de l’importance d’implémenter les conventions maritimes et les protocoles mis en place par l’IMO. Le capitaine Babacar, personne ressource de l’IMO, a pour sa part indiqué que 7% des invasions marines résultent du biofouling. Il plaide de fait pour des stratégies appropriées afin d’assurer un environnement marin plus propre.