Environnement : L’indice de qualité de l’eau pour promouvoir les plages

Utiliser l’indice de la qualité de l’eau du lagon pour promouvoir Maurice comme destination sûre pour les baignades. Tel est l’un des objectifs du Lagoon Water Quality Index (LWQI) for Public Beaches, que compte introduire le ministère de l’Environnement très prochainement. Un appel d’offres international vient d’être lancé sur le sujet.

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Le LWQI fournira un aperçu instantané de la qualité de l’eau des plages à Maurice. Il sera aussi un outil idéal pour accroître la visibilité du pays en tant que leader et destination insulaire durable. L’introduction de ce système est envisagée pour toutes les plages publiques de l’île, et ce, en utilisant l’Internet pour assurer la surveillance en ligne en temps réel de la qualité de l’eau.

Non seulement le système donnera un aperçu instantané de la qualité de l’eau des différentes plages, mais il rendra aussi accessibles au public certaines données complexes.

Le ministère de l’Environnement entend solliciter les services d’une firme de consultant pour la mise en place rapide d’un LWQI pour les plages publiques. Cette firme devra aussi disposer d’un expert en matière de biologie marine.

« La protection de l’environnement et le développement durable sont parmi les plus grandes priorités du gouvernement », note le ministère de l’Environnement.

« Aujiourd’hui, grâce à la mise en place d’une panoplie de mesures, de législations, de cadres institutionnels, de politiques, de stratégies et de plans d’action dans une large gamme de domaines, Maurice a pu réaliser des progrès significatifs dans la protection et la gestion de l’environnement », rappelle-t-on officiellement.

Le ministère de l’Environnement dit « évoluer vers une ère de transition écologique, où tous les aspects et problèmes environnementaux seront traités de manière holistique afin de lutter contre la pollution de l’air, du bruit, de l’eau et du sol, pour le bien-être des citoyens ».

D’où la nécessité « d’un moyen moderne de système de surveillance de l’environnement ». Le ministère envisage également une étude sur les effets des inondations et des dépressions cycloniques sur les zones côtières.

Pour rappel, le World Risk Report 2021 avait classé Maurice 51e pays au monde où le risque de catastrophe est le plus élevé. La zone côtière fait partie des secteurs impactés.

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