Environnement : Flic-en-Flac envahie d’algues

Des algues vertes ont envahi la plage et le lagon de Flic-en-Flac, rendant la promenade sur la plage, et surtout l’entrée dans l’eau et la baignade, déplaisantes. C’est le constat effectué par Le Mauricien fin de semaine dernière. Il s’agit d’un phénomène appelé « eutrophisation », souligne Vassen Kauppaymuthoo, sollicité pour une explication scientifique.

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En ce vendredi après-midi, il fait beau, de grosses vagues s’écrasent contre le récif et le déferlement sur la plage est long, invitant d’aucuns à s’y promener ou à faire trempette sans avoir à s’enfoncer trop loin dans l’eau. Cependant, quel désagréable constat lorsqu’on s’approche : des algues ont proliféré sur plusieurs kilomètres dans l’eau déferlante, et sur la plage jusqu’à la limite supérieure. Les enfants sont ainsi privés de cette place de choix pour jouer, contraints de rester sur le sable sec et chaud. Quant aux baigneurs, ils devaient impérativement traverser l’espace algué, très dense, pour trouver une eau propre, s’approchant ainsi de la limite de la zone de baignade.

Sollicité par Le Mauricien, l’océanographe Vassen Kauppaymuthoo explique qu’il s’agit d’un « signe d’eutrophisation du lagon, c’est-à-dire que c’est le résultat d’une hausse de nutriments dans l’eau ».

Sur la toile (https://planet-vie.ens.fr), on apprend que ce phénomène correspond à « un déséquilibre écologique lié à des apports trop importants en phosphore (y compris sous forme de phosphate) et en azote », ce qui entraîne « une explosion du développement des végétaux aquatiques ». Il serait à l’origine de divers effets indésirables. Outre le gène pour la baignade, il contribuerait à l’appauvrissement de la biodiversité et est une nuisance visuelle et olfactive.

Si l’eutrophisation est un phénomène naturel qui s’étale sur plusieurs centaines de millions d’années, elle est aussi liée aux activités humaines et se développe, alors rapidement. Sur un autre site (https://static.inrae.fr), on explique ainsi que « l’eutrophisation constitue une menace pour l’environnement, l’économie (impacts sur la production conchylicole, la pêche, le tourisme, etc.), mais également pour la santé humaine ».

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