En dépit des menaces de choléra sur le Norvegian Dawn : la croisière s’amuse!

Succulente bouffe, délicieux cocktails, détente autour de la piscine, discothèques ouvertes tardivement… un séjour de rêve en quarantaine. “C’est comme dans un hôtel de cinq, six, voire sept étoiles!”

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Les passagers du Norvegian Dawn ont, dans la majorité, amplement profité des quelques jours de mise en quarantaine au large de Port-Louis, malgré les risques sanitaires qui menaçaient les occupants de ce bateau de croisière.

En effet, les autorités mauriciennes, par l’entremise du ministère de la Santé, ont durant le week-end interdit au navire d’accoster le port.

Des craintes d’une épidémie de choléra à bord planaient. Pour cause, une douzaine de passagers souffraient de maux inconnus, caractérisés notamment par des vomissements.

Après les étapes du Sud-Afrique et de Madagascar, le Norvegian Dawn devait gagner le territoire de La Réunion. Sauf que l’île soeur s’y est opposée en raison des risques sanitaires.

Le navire a, par conséquent, poursuivi le voyage jusqu’au large de Port-Louis, où quelque 2 000 passagers devaient débarquer, alors que 2 279 passagers devaient embarquer dimanche dernier.

Or, les autorités mauriciennes ont interdit au bateau de croisière d’accoster les côtes mauriciennes, plaçant l’ensemble des passagers et membres d’équipage en quarantaine.

Présentant des signes d’infection à un virus alors inconnu, une douzaine de croisiéristes ont été confinés en leurs chambres, assistés par l’équipe médicale à bord.

Dimanche matin, des prélèvements ont été effectués par des officiers du ministère de la Santé sur une quinzaine de passagers, afin que des analyses soient effectués pour confirmer ou infirmer la présence de choléra.

En attendant les résultats, la vie à bord du paquebot était idyllique, relate un Mauricien étant monté à bord depuis l’Afrique du Sud, vers début février.

Après un copieux petit-déjeuner, les journées étaient rythmées d’activités aux abords des piscines, pour le plus grand plaisir des enfants. La détente primait.

Les vacances forcées et prolongées ont ravi plus d’un. Bien que certains semblaient tendus en raison des vols qu’ils pourraient rater à Maurice pour regagner leurs pays.

De succulents plats étaient également offerts dans les restaurants du bateau de croisière, pour le dîner et le déjeuner. Alors que des boissons alcoolisées et des cocktails originaux trouvaient rapidement preneurs.

La nuit, les discothèques restaient ouvertes jusqu’à fort tard. “Mari amize!”, témoigne un passager, non mécontent de cette quarantaine imposée.

Lundi après-midi, le ministère de la Santé a finalement annoncé qu’aucun cas de choléra n’a été détecté à bord. La douzaine de passagers confinés souffrent, en fait, de gastro entérite.

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