Patrice Deberge, spécialisé dans la culture et la transformation du café, a effectué une mission d’une semaine à Rodrigues. Sa mission consistait à dresser un constat général de la production de café dans l’île, en commençant par la plantation pour passer à la production, la transformation et la commercialisation.
Durant sa visite, il a eu des consultations avec les Stakeholders engagés dans ce secteur d’activités tout en promettant d’apporter son soutien « afin que le café de Rodrigues soir reconnu dans le monde entier ». Il soumettra aux autorités de l’Assemblée régionale de Rodrigues, notamment la Commission de l’Agriculture, un rapport détaillé avec des recommandations.
Accompagné du commissaire Louis Ange Perrine, des techniciens de l’Agriculture et de deux planteurs de café, Patrice Deberge a effectué une visite à l’usine de café de MontPlaisir où Ribenley Agathe, de la commission de l’Agriculture, a fait état des étapes de la production.
Le commissaire Perrine a aussi déclaré que tous les projets lancés par l’ancien gouvernement régional et qui sont restés inachevés seront réactivés. Il a expliqué que le projet concernant le café a coûté plus de Rs 20 millions mais il n’était pas bien ficelé d’autant qu’il n’y a pas eu de rapport de faisabilité et que la politique du gouvernement régionale c’est de faire tourner ce projet.
Le commissaire Perrine a mis l’accent sur la bonne gouvernance en matière de gestion des fonds publics. Il a aussi dit « que la gestion doit se faire de manière professionnelle afin que ce business soit lucratif ».
Il souligne qu’il accordera son soutien à la démarche de Patrice Deberge « car il y a beaucoup de potentiel dans la production de café haut de gamme et que Rodrigues se trouve dans la région appelée “coffee belt”, entre le tropique du Capricorne et celui du Cancer. » Pour sa part, Patrice Deberge a déclaré qu’il faut disposer des équipements appropriés pour le café qui « sera un très bon produit des Mascareignes ».
Il a souligné que le sol également sera étudié et que le café de Rodrigues peut être vendu jusqu’à 250 euros le kilo. Quant au président de la coopérative représentant les planteurs de café, il a demandé au commissaire Perrine son soutien afin que le café de Rodrigues connaisse du succès.