Education : inquiétudes sur le maintien des classes en ligne en 2022

Le NAFCO demande à la VMP et ministre de l’Éducation « si des mesures concrètes sont prises en faveur des étudiants ».

Le National Forum for Colleges (NAFCO), organisation qui réunit des établissements scolaires secondaires de l’île, fait état de ses « vives inquiétudes quant au maintien des cours en ligne, tel qu’annoncé et confirmé par la ministre de tutelle, et de ses séquelles sur l’état mental et le comportement de nos jeunes qui sont impactés de manière conséquente ».Elle fait état de « cas de burn-out et de fatigue, de troubles de concentration, parmi des séquelles notées auprès d’étudiants mauriciens ».

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C’est ce qui ressort d’une lettre ouverte à la vice-Première ministre et  au ministre de l’Éducation, Leela Devi Dookun-Luchoomun, à son collègue de la Santé, le Dr Kailesh Jagutpal, et à diverses autres personnalités de ce secteur, de même que l’Ombudsperson for Children, Rita Venkatasawmy. De ce fait, cette association réclame « la mise sur pied de structures d’écoute, d’une part, au niveau des établissements. Mais surtout que le ministère de l’Éducation prenne On Board des représentants des étudiants dans l’élaboration de projets pour assurer la bonne santé mentale des étudiants de Maurice. »

Commentant  le maintien des classes en ligne pour la rentrée 2022, le NAFCO fait ressortir « qu’une telle décision se doit d’être accompagnée de mesures et d’études de la situation, afin de la jauger proprement. De plus, nous sommes d’avis que les établissements scolaires devraient être pris comme partenaires principaux par les autorités concernées, nommément le ministère de l’Éducation, dans le cadre de l’élaboration d’un projet pour s’assurer que les étudiants ne soient pas pénalisés par les circonstances et les décisions prises ».

À cet effet, le NAFCO fait une série de suggestions dans la lettre ouverte envoyée aux autorités concernées. Le forum mentionne, de prime abord, une série d’études réalisées par des organismes étrangers qui font état des séquelles sur la santé mentale des jeunes qui sont sujets aux classes en ligne. Dans cette optique, l’organisation locale demande au ministère de l’Éducation « si des études similaires sont en cours, actuellement, dans le pays, afin de faire le point de la situation ». *

De même, le NAFCO explique que « nos membres sont très concernés par l’augmentation de cas de jeunes Mauriciens affectés par des soucis d’ordre psychologique, dans le sillage de la longue période de dispensation de classes en ligne ».L’association est d’avis que « les différentes unités du ministère de l’Éducation, dont parmi le National Education Counselling Service qui est toujours opérationnel, devraient développer une synergie avec les établissements scolaires. Des études doivent être entreprises, des contacts pris avec l’ensemble du corps estudiantin, et une ligne de communication devrait être établie, afin que ces jeunes aient un recours, en cas de recherche d’aide ».

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