Les cas de contamination au Covid-19 auraient baissé dans des écoles. C’est ce qu’ont noté des responsables d’établissements scolaires. Les inquiétudes qui prévalaient à la reprise des classes en présentiel, en février dernier, se sont estompées. Et l’on serait bien loin des 1 800 cas positifs au Covid-19 qui avaient provoqué la fermeture des écoles le 10 novembre 2021 en raison de la dégradation de la situation sanitaire. Dans des écoles, le testing area aménagé n’a pas été utilisé par la testing team depuis deux semaines.
“Nous avons une quinzaine de cas par semaine. La population estudiantine est quand même élevée, nous comptons environ 500 élèves”, confie un responsable d’école primaire gouvernementale. “Cependant, fait-il remarquer, beaucoup de parents nous informent que leurs enfants sont positifs mais ont choisi de ne pas faire le test dans une flu clinic de l’hôpital. Étant donné que les enfants ne sont pas très malades, les parents préfèrent les garder à la maison. De ce fait, je ne peux informer le ministère de l’Éducation sur certains cas, car seuls les enfants positifs qui ont fait le test à l’hôpital sont comptabilisés.”
Ainsi, comme pour les chiffres officiels sur le nombre de contaminations enregistrés dans le service public et divulgués quotidiennement, les données disponibles dans les écoles ne refléteraient pas la réalité. N’empêche, insiste-t-on dans le milieu scolaire, la tendance est à la baisse. Du côté du Service diocésain de l’éducation catholique, on indique qu’à fin mars, il y aurait entre 50 à 73 cas d’enfants positifs dans les écoles primaires, contre quelque 120 au début du mois. 16 000 enfants sont scolarisés dans le secteur primaire catholique. Le secondaire n’est pas en reste.
Harrish Reedoy, président de la United Deputy Rectors and Rectors Union et recteur par intérim du collège d’État de Camp de Masque, explique que les tests qui se font dans l’établissement révèlent peu ou pas de cas. “Nous avons en moyenne un ou deux cas positifs par jour”, dit Harrish Reedoy. Ce dernier concède que ce changement a apaisé le climat de travail.