Une policière (48 ans) compte saisir l’Independent Police Complaints Commission (IPCC), car son supérieur lui aurait interdit l’accès sur son lieu de travail étant donné qu’elle n’a pas encore reçu sa dose de rappel. Elle avance qu’elle était souffrante récemment et qu’elle n’a pu avoir son injection à temps.
Dans un premier temps, elle a déposé une Precautionary Measure dans un poste de police de la Metropolitan South, où elle a donné sa version des faits. Selon la quadragénaire, elle travaille au sein de ce poste de police depuis octobre de l’année dernière. Suivant les procédures sanitaires mises en place pour la force policière, elle s’est rendue dans une clinique de la capitale le 14 janvier pour avoir sa dose de rappel. Mais le personnel sur place a noté qu’elle était anémique et que sa pression artérielle était élevée. Un médecin lui a alors demandé de se tourner vers un centre de vaccination contre le Covid pour chercher conseil. Une fois sur place, un médecin a recommandé qu’elle ne soit pas vaccinée dans l’immédiat à cause de sa santé. Et d’ajouter que son interlocuteur lui a assuré que le centre allait la contacter plus tard pour lui faire son injection.
Entre-temps, la policière a repris son travail normalement. Sauf que durant le week-end écoulé, elle s’est fait mal au pied sur son lieu de travail. Elle s’est rendue à l’hôpital Jeetoo, où elle a obtenu quelques jours de congé maladie. Elle devait reprendre le travail à 22h jeudi pour le troisième “shift”. Alors qu’elle était au poste de police, son supérieur l’aurait alors informée qu’elle n’aurait pas accès au bureau étant donné qu’elle n’avait pas eu sa dose de rappel.
La quadragénaire a été surprise par cette décision car ni le Station Manager, ni le Station Clerk ne l’avaient informé en avance de cette décision. Et d’ajouter que le 15 janvier, elle a fait un Written Entry dans le Diary Book, déclarant qu’elle est souffrante et ne peut donc se faire vacciner.
La policière n’est pas d’accord avec cette situation car elle est forcée à prendre des congés, ce qui diminue ses Sick Leaves. Elle ne recevra pas son salaire normal. Elle a ajouté qu’elle a une famille à nourrir et que cette situation lui cause d’énormes préjudices.
Selon elle, ses collègues sont au courant de son état de santé depuis longtemps. Outre sa démarche auprès de l’IPCC, la policière n’écarte pas la possibilité d’avoir recours à la justice si elle n’obtient pas satisfaction.