Le collège Bon et Perpétuel Secours (BPS) à Beau-Bassin a organisé une exposition des travaux d’art de ses élèves, afin de donner un aperçu du travail entrepris pendant le confinement et à la reprise en présentiel. Selon la direction du collège, cela démontre comment les élèves s’adaptent à la nouvelle normalité et les encourage à aller de l’avant. C’est aussi un moyen de les encourager à persévérer, malgré les difficultés.
Pour marquer cet événement, le collège avait invité l’artiste-peintre Yves David qui a passé en revue les travaux des élèves et a même donné quelques conseils. Les dessins et peintures ont été réalisés pendant le premier trimestre, soit après la reprise en présentiel. D’autres ont également travaillé pendant le confinement. Elles ont été encadrées par tout le département d’art. Exposer leurs travaux est une manière de les encourager.
Mike Phanjoo, manager du collège, explique qu’après deux années où la vie scolaire a été bousculée, les activités reprennent petit à petit. « Ces deux dernières années, on a connu deux confinements, il y a eu les cours en ligne, puis, on a rouvert les écoles en jours alternés, il y a eu les cas de Covid-19 à gérer, des fermetures, désinfection… Maintenant, c’est un peu le retour à la normale. Du moins, la “new normal”. Et nous essayons, petit à petit, tout en respectant le protocole sanitaire, de réintroduire les activités.»
Pour la reprise en présentiel, le collège a voulu donner tout l’encadrement nécessaire aux élèves afin de les motiver et les aider à sortir de cette période difficile, ajoute Mike Phanjoo. « Pendant tout ce temps, les élèves d’art ont continué à travailler chez elles. Cela s’est poursuivi pendant le premier trimestre, avec l’encadrement de leurs enseignants.»
Pour Martine Feillafé, l’art est omniprésent dans la vie du collège. On dira même que le BPS de Beau-Bassin brille dans cette matière. La présence d’Yves David vise ainsi à encourager les filles à poursuivre dans cette voie. Avec le Design and Technology qui a fait son entrée dans les collèges de filles, le BPS projette de mettre sur pied un Design Centre, bientôt. Déjà, le collège propose Design and Communication, en Grade 10. Si les filles s’intéressent, le cours sera étendu en grade 12.
L’exposition regroupe les travaux des élèves, allant de Grade 7 à 13, incluant celles de l’Extended Programme. Martine Feillafé dira sur ces dernières : « Les filles de l’Extended Programme sont des filles très capables et qui ont du talent. Elles passeront l’examen du National Certificate of Education pour la première fois cette année. Nous faisons de notre mieux pour les aider à réussir cette étape. » Elle précise que les élèves de l’Extended Programme sont partie intégrante de la vie scolaire et participent à toutes les activités. »
L’extension de l’année scolaire est vécue comme une entrée dans la nouvelle normalité. « On connaît un peu la stabilité sur le plan du Covid-19. On apprend maintenant à s’adapter à la nouvelle normalité. Le premier trimestre a été l’occasion d’une remise à niveau. On va renforcer pendant le deuxième trimestre et compléter le programme. Pour le troisième trimestre, l’accent sera mis sur la pratique. Il faut que les enfants reprennent une vie normale et sociale.»
Pour l’artiste Yves David, connu surtout pour être un paysagiste, les filles du BPS sont sur la bonne voie. « Le dessin, la peinture, c’est un moyen de s’évader et également d’exprimer ce que l’on ressent. Je pense qu’il faut encourager les jeunes à pratiquer l’art. Ma présence ici vise justement à encourager les jeunes filles. Je leur dis de persévérer car elles ont du talent. »
Par ailleurs, pour mieux répondre aux exigences de l’ère numérique, le BPS de Beau-Bassin a remis à jour sa salle informatique. Vingt-cinq nouveaux ordinateurs de dernière technologie, un écran et un projecteur ont été installés, afin de faciliter l’apprentissage. Tout ce matériel permettra de mieux préparer les élèves pour l’avenir et en même temps, les motiver pour un apprentissage interactif. La nouvelle salle a été inaugurée, dans le bâtiment ayant servi autrefois de couvent des religieuses, en présence de sœur Marilyne Radegonde, la provinciale de la Congrégation des Sœurs de Charité de Notre-Dame-du-Bon-et-Perpétuel-Secours.