Colère des retraités d’AML face au non-paiement du 14e mois bonus

Les anciens employés de DCA et les retraités d’AML expriment leur indignation face à l’absence de mesures concernant le paiement du « 14e mois bonus » promis avant les dernières élections générales. Alors que le gouvernement a déjà versé ces paiements à ses propres retraités fin décembre, les retraités d’AML restent sans réponse, malgré plusieurs tentatives pour contacter la direction.

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Les employés rappellent que leur transfert vers AML avait été effectué sous des conditions garanties par un MOU, leur assurant des avantages supérieurs à ceux du gouvernement. Pourtant, ces promesses semblent avoir été oubliées, en particulier depuis la nomination de Ken Arian (CEO d’AHL) et Goolbul (chairman d’AML), accusés d’avoir démantelé les systèmes en place et ignoré les revendications des travailleurs.
Par ailleurs, des inquiétudes croissantes concernent le plan de pension, pour lequel aucune contribution ne serait effectuée par AML, selon des informations confirmées par SICOM. Cette situation plonge les retraités dans l’incertitude, alors qu’ils réclament leur dû et dénoncent des traitements indignes.

Une conférence de presse est prévue demain lundi à 10h à Port-Louis, où davantage de détails seront dévoilés par les retraités et leurs représentants.
Controverse autour du retour envisagé d’un ancien cadre à Air Mauritius
Une vague de critiques s’est abattue suite aux rumeurs concernant la réintégration potentielle de L. Recoura, un ancien cadre, à Air Mauritius. Dans un document largement diffusé parmi les parties prenantes, Recoura est accusé de mauvaise gestion et de corruption tout au long de sa carrière, notamment lors de ses passages à Air Mauritius et dans d’autres compagnies internationales, telles que Philippine Airlines, Malaysia Airlines et Oman Air. Les accusations portent sur des stratégies commerciales inefficaces, des irrégularités financières, notamment des accords lucratifs de représentation commerciale (GSA), des contrats de location d’avions douteux et du favoritisme dans les nominations à des postes clés.

Le document souligne le passé controversé de Recoura, notamment son renvoi d’Air Mauritius sous une précédente administration, et remet en question son aptitude à occuper un rôle de leadership. Il pointe également des soupçons de pots-de-vin et de népotisme, notamment à travers la promotion de son beau-fils, comme faisant partie d’un schéma plus large d’exploitation du pouvoir à des fins personnelles.

Les détracteurs estiment que le retour de Recoura compromettrait la transparence et la gouvernance au sein de la compagnie aérienne nationale, qualifiant cette décision de recul pour l’intégrité de l’institution. Le document appelle les membres du conseil d’administration d’Air Mauritius, dont Dhiren Dabee, à s’opposer à cette nomination et insiste sur l’importance d’une surveillance publique pour empêcher de telles pratiques. Alors qu’Air Mauritius traverse une période difficile, ce développement soulève des questions urgentes sur la responsabilité et la transparence dans la sélection des dirigeants des institutions nationales clés.

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