CITU : Non au système d’empreinte biométrique, a déclaré Suraj Ray

Le Congress of Independent Trade Unions (CITU) a réuni la presse hier à l’hôtel St-Georges en vue de faire part de ses observations sur la décision de la Data Protection Commission de faire usage de système biométrique digital au travail. Son président, Suraj Ray, est aussi intervenu sur la dégradation des conditions de travail.
A la suite de l’annonce du gouvernement concernant l’amendement de la loi sur l’utilisation de systèmes biométriques digitals (prises d’empreintes) sur les lieux de travail, le CITU a réagi pour montrer son mécontentement face à cette décision ministérielle. Selon Suraj Ray, cette pratique serait « inappropriée » du fait de la section 22.1 de la Data Protection Act, disant que « a data controller (viz a company in this case) shall not collect personal data unless it is collected for a lawful purpose connected with a function or activity of the data controller », en ajoutant : « Cela pourrait être dangereux et empêcher le bon fonctionnement de l’institution. » Selon lui, cette « histoire d’empreintes » n’est « qu’un moyen de commercialisation ».
Une lettre a été envoyée dans ce sens à Shakeel Mohamed, ministre du Travail. Suraj Ray y exprime les conséquences de l’aboutissement d’un tel projet. « Un employé devrait avoir le droit de préserver des informations sur son identité. On ne peut pas lui demander ses empreintes digitales sans qu’il sache où seront envoyées ses empreintes. » Et d’ajouter que, dans cette situation précise, « il ne peut pas y avoir de Data Protection Act et d’Equal Opportunity Act sans une Freedom Opportunity Act » visant à protéger l’employé.
Concernant le Decent Work Country Programme (2010-2014), signé en novembre dernier, le syndicaliste se demande quand le ministre mettra en place son comité tripartite pour implémenter ce programme. Il lance un appel au ministère du Travail pour qu’il prenne en considération leur requête au plus vite afin que les négociations aboutissent rapidement. Il a aussi ajouté que le Shift Work n’ayant pas été promulgué, l’exercice devait se faire « dès que possible » pour éviter de « froisser les petits fonctionnaires ».

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