Cartes SIM, banques : le harcèlement

Ce gouvernement semble décidé à provoquer la colère des citoyens. Après la saga du réenregistrement obligatoire des cartes SIM qui est toujours devant les tribunaux, voilà que les institutions financières publiques menacent leurs clients, parfois vieux de plus de 40 ans, qui ne rempliraient pas le formulaire du KYC (know your client).

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Demander à un ancien client régulier et dont les transactions sont parfaitement connues de la banque de répondre à un questionnaire intrusif et provocant, c’est inacceptable ! On ne sait pas si, encore une fois, c’est pour traquer les blanchisseurs d’argent et ceux qui s’adonnent à certains trafics, mais pourquoi ne pas cibler ceux sur qui pèsent des soupçons raisonnables ?

On ne voit pas trop quel est l’intérêt réel d’une banque – qui, par exemple, s’est montrée particulièrement généreuse dans des cas comme Pabari ou du NMC Health Care – de demander à un client, qui lui est parfaitement connu, de produire non seulement sa carte d’identité, mais aussi son acte de naissance, une preuve d’adresse ainsi qu’une fiche de salaires, qui sont versés à ladite banque. Si ce n’est un désir trouble de harceler les citoyens.

C’est à la veille des élections et pour masquer leur échec patent sur plusieurs fronts – dont celui de la drogue et des interminables files d’attente à la NLTA – que le gouvernement bricole des solutions bancales comme le réenregistrement des cartes SIM, la online declaration et la chasse malsaine aux infos de ses institutions financières. Et il s’étonne que le citoyen exprime ouvertement son ras-le-bol !

 

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