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Bars et discothèques interdits d’activités : Des gérants bouclent leurs valises pour le Canada

Les gérants et propriétaires de boîtes de nuit sont dépités ! Avec l’assouplissement des restrictions sanitaires, ils s’attendaient à ce que le gouvernement autorise la réouverture des discothèques, même avec 50% de leur capacité d’accueil. Mais il n’en a rien été. Face à la catastrophe économique à laquelle ils sont actuellement confrontés, certains seraient même en train d’organiser une nouvelle vie au Canada. Les protocoles sanitaire en vigueur sont clairs, les bars et les discothèques sont toujours interdits d’activité.

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Depuis deux ans maintenant, les boîtes de nuit sont à l’arrêt. «Malgré nos différentes représentations et les lettres envoyées aux autorités, notre voix n’a pas été entendue. Le gouvernement ne veut pas nous écouter, même pas nous rencontrer. Nous avons encore trois mois de chômage à subir. Comment est-ce que nous allons nous en sortir ?» se demande Shailesh Setahul, propriétaire du Queen’s Club et membre exécutif de l’Association of Nightclub & Private Club Owners.  La situation figée des discothèques est grave, insiste ce dernier en rappelant qu’une boîte de nuit est non seulement un lieu de loisir, mais aussi une entreprise à part entière avec des charges à respecter. Et ce, indépendamment de la fermeture contrainte. « Fermée ou pas, nous avons à payer par exemple les assurances. La mienne est de Rs 100 000 annuellement », dit-il. Pour diminuer les frais, les discothèques, assure le propriétaire du Queen’s, envisagent de remercier des employés qui sont toujours attachés à leur service. « Nous n’avons pas le choix. Nous recruterons à nouveau lorsque nous rouvrirons », dit Shailesh Setahul.

Ce dernier concède ne plus savoir à quel saint se vouer pour faire entendre ses griefs. D’ailleurs, explique-t-il, las d’avoir attendu et perdu de l’argent, des gérants de boîte de nuit lorgnent du côté du Canada, tandis que certains ont démarré d’autres activités, et d’autres, pour affronter le chômage technique, comptent sur le soutien financier de leurs proches. « Entre-temps, alors qu’on nous impose de fermer les boîtes de nuit, il y a des soirées dansantes dans des restaurants. Des casinos opèrent et les bus sont bondés », déplore Shailesh Setahul. Comprenne qui pourra !

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