Atelier – Food Regulations : S’assurer que les produits alimentaires ne mettent pas la santé en péril

Après l’adoption de la Food Act à l’Assemblée nationale le mois dernier, le ministère de la Santé travaille sur l’élaboration des Food Regulations, qui assureront l’application de la loi sur l’hygiène alimentaire. Un atelier de travail consultatif a ainsi été organisé avec les différents partenaires du secteur.

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La Food Act 2022 a été élaborée en vue de remplacer celle de 1998. Votée en juillet dernier à l’Assemblée nationale, elle est venue apporter de nouvelles dispositions afin de permettre à Maurice de se conformer aux normes internationales en matière d’hygiène alimentaire. C’est dans ce contexte qu’un atelier de travail de deux jours a démarré au Caudan Arts Centre, en présence du représentant de l’Organisation mondiale de la Santé, le Dr Indrajit Hazarika.
S’adressant aux participants, le directeur des services de santé du ministère, le Dr Bhoshan Ori, a indiqué qu’un nouveau projet de loi, le Mauritius Food Agency Bill, sera bientôt présenté à l’Assemblée nationale. Il sera appliqué en complément de la Food Act, « afin d’assurer que les consommateurs achètent et consomment des aliments sains », a-t-il précisé.

Il a ajouté que les aliments ne doivent pas contenir des contaminants, qui altèrent leurs propriétés et mettent en danger la santé. « Tous les partenaires doivent donc s’assurer que leurs produits alimentaires respectent les spécifications, qu’ils ne sont pas modifiés et assurent la santé des consommateurs. »

Le rôle des Enforcing Bodies sera de veiller que toutes ces conditions soient respectées. « Cela implique l’origine du produit, sa fabrication et les conditions de distribution jusqu’aux consommateurs », a ajouté le Dr Ori. Le changement climatique, a-t-il poursuivi, a un impact sur les méthodes de production. « Avec la hausse de température, il faut veiller de près au respect de la chaîne du froid. Dans ce contexte, tous les “enforcing bodies” ont inclus des outils de contrôle de températures dans les commerces. »

Le ministère de la Santé doit s’assurer que les produits alimentaires proposés à nos citoyens ne mettent pas leur santé en péril. Les maladies d’origine alimentaire sont plus que jamais une préoccupation de nos jours, a précisé le Dr Ori. En 2021, environ 3 000 personnes ont été hospitalisées pour des problèmes d’origine alimentaire, dont 2 000 étaient des intoxications.

Les Food Regulations permettront ainsi de mieux veiller à ce que de tels problèmes ne se produisent pas. La loi sera, en outre, conforme aux normes internationales les plus reconnues.

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