Assises de l’Éducation : Ces autres voix à écouter…

Dans le sillage des Assises de l’Éducation, écoutons ces autres voix qui ne sont pas moins au fait des réalités dans le secteur et qui partagent leur vision pour des jeunes mieux dans leur peau.

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C’est sans ambages que Jacques Lafitte, par exemple, ancien maître d’école, conseiller pédagogique et coach parental, vient mettre en évidence la racine du mal qu’est l’indiscipline dans le monde scolaire. Il est d’avis que « l’Éducation a pris un coup de vieux et demande un dépoussiérage conséquent répondant mieux aux besoins d’une société ayant beaucoup muté. » Sa vision de l’école : un fonctionnement en triangle entre responsables des établissements, parents et élèves. « Il est hors de question que les parents jettent tout sur l’école avec l’attitude : vous vous débrouillez. » Pour lui, tant que le parent n’est pas un partenaire participatif, il y aura des résultats que l’on a actuellement. Il prône une formation intensive à l’intention des responsables sur la communication « et la gestion des conflits surtout, car c’est là où nous sommes très faibles. »

Ali Jookhun, militant pour les droits des personnes en situation de handicap, vient de son côté mettre le doigt sur les dysfonctionnements dans l’éducation des jeunes en situation de handicap. Alors que les partenaires les plus importants, à ses yeux, dans l’Éducation sont les parents, c’est avec peine qu’il constate l’absence de leur voix.

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« En tant que parent, je peux dire que nul autre que le parent est à même de mieux comprendre un enfant en situation de handicap. Depuis des années, j’ai suggéré un Special Desk pour être à l’écoute des difficultés de ces personnes. Chaque ministère doit assumer ses responsabilités vis-à-vis de ces personnes », dit-il. Il ajoute que ce serait un grand soulagement à Maurice si les collectivités locales pouvaient soutenir ces personnes au niveau du transport. Les collectivités devraient par ailleurs s’occuper de l’aménagement des trottoirs pour personnes en fauteuil roulant.

Annick Retourné, secrétaire de Gens 2bout, association accompagnant les parents et les enfants, déclare pour sa part que face à ces Assises, il existe une grande attente « car nous voyons une société en dégradation. » Si la société, justement, tend à imputer cela aux jeunes, elle est convaincue que ce n’est pas de leur faute. « L’éducation est un triangle : les Policy Makers, les parents et l’enfant qui est au centre. Depuis quelques années, les parents ont démissionné de leurs responsabilités. Le triangle n’est plus une forme », constate-t-elle. Au regard de l’indiscipline, la source est claire pour elle. « Le maillon qui nous manque, ce sont les parents, l’implication de la famille. Il faut vraiment faire l’éducation des parents. »

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JACQUES LAFITTE (Coach parental) : « Le responsable de l’école doit fonctionner en triangle avec les parents et l’enfant »

En tant qu’ancien maître d’école, conseiller pédagogique et coach parental, que vous inspirent les Assises de l’Éducation ? Une bonne initiative ?

Je ne suis plus un acteur actif dans le secteur. Mais, de par mon expérience comme travailleur social et coach de parents et de jeunes, je me sens comme un drone. Je prends de la hauteur et j’observe ce qui se passe.
De cette position, je vois pas mal de choses. Les Assises, ce n’est pas une mauvaise chose du tout, car l’Éducation a pris un coup de vieux et demande un dépoussiérage conséquent de même qu’une réadaptation sur des bases répondant mieux aux besoins d’une société ayant beaucoup muté. Nous avons une éducation qui date et qui n’a pas beaucoup changé. Nous apportons des changements cosmétiques et techniques mais d’après ma vision, le problème est ailleurs.
Nous sommes à l’ère numérique ; nous avons des élèves d’une génération virtuelle avec une communication extrascolaire totalement différente. L’école, de son côté, est restée statique avec un accent sur la pédagogie et des petites réformes à gauche et à droite.

En tant que coach parental, le thème de la violence et du Bullying chez les jeunes ne vous est pas étranger. Dans quelle direction l’Éducation devrait-elle se réformer pour endiguer ce problème de violence à l’école ?

Ce qui est intéressant avec le ministre, c’est qu’il aurait loué ses prédécesseurs tout en précisant qu’il prendrait tout ce qui est bon dans ce qu’ils ont accompli et essaiera de construire dessus. Il est ouvert.
La violence est un des thèmes qui préoccupe le plus. La violence a toujours existé à l’école mais telle qu’elle l’est actuellement, soit violence par gang, violence virtuelle, harcèlement, prend une autre dimension que les méthodes traditionnelles ne peuvent affronter.
Pour moi, le problème ne se trouve pas à l’école mais est un problème de société et de famille. Quelque part, les parents ont laissé leur arbre pousser de travers, ce qui fait que cet arbre produit de tels fruits. Le problème se trouve dans la famille, dans le quartier, dans l’environnement mais l’école est le lieu où cela se cristallise et explose. Quand je vais dans des écoles primaires, cela me fait pitié de voir des enseignants envoyer des enfants au ‘bureau’ avec Madame/Monsieur. Tout cela, c’est révolu ! Qu’est-ce que Madame ou Monsieur va faire ?

Comment gérer le problème ?

J’ai appris une aberration : souvent, les maîtres d’école m’appellent pour me faire part de leurs soucis. C’est là que j’apprends qu’ils n’ont pas le droit d’organiser des réunions des parents pour éviter des conflits. Ce serait la nouvelle politique au primaire !
Alors que c’est le champ même de la vie de l’école : la communication. J’ai toujours fait de la communication la pierre angulaire sur laquelle j’ai tout bâti. Ne pas rencontrer les parents afin d’éviter des conflits est justement alimenter ces conflits, car quand cela explose, cela fait un gros boom.
Ma vision de l’école, c’est que le responsable de l’école doit fonctionner en triangle avec les parents et l’enfant. Il y a aussi le personnel enseignant. Mais, il est hors de question que les parents jettent tout sur l’école avec l’attitude : vous vous débrouillez. C’est là que la formation entre en jeu pour que le parent comprenne que l’école est le partenaire qui va l’aider à sortir un peu de la situation dans laquelle il se trouve.

Sous quelle forme l’école peut être ce partenaire ?

L’école instruit. L’instruction relève du domaine technique. L’éducation va plus loin, c’est social. Tant que le parent n’est pas un partenaire actif, consentant, participatif, tant qu’il est là pour être sur le dos des enseignants, il y aura des résultats que nous avons actuellement. C’est une question d’embarquer le parent dans l’aventure. Il doit être un partenaire privilégié. Il faut le rencontrer dans ce qu’il vit, ce qu’il est et qu’on le fasse comprendre qu’on est là comme partenaire pour donner une chance à son enfant.
Actuellement, l’élève est presque hors de contrôle de l’école parce qu’il est hors de contrôle du parent. C’est une question de leadership. Pour moi, l’université de la gare ou du bus est très parlante. Ce n’est donc pas un problème technique, de méthode ; c’est un problème de société qui vient se manifester à l’école. Le remède est ailleurs. La pédagogie ne suffit pas. Cela doit marcher avec une implication des parents.

Que souhaiteriez-vous voir émaner de ces Assises ?

Les techniciens vont insister sur les techniques, sur les sanctions, sur la nécessité de mettre un agent de sécurité, un psychologue ou encore une présence policière. Mais, les visionnaires attireraient l’attention sur ce dont je parle. Par exemple, dans mes formations, j’ai constaté quelque chose : les parents n’appréhendent pas le passage du Grade 6 au Grade 7. C’est une grosse révolution du moment où les enfants quittent le primaire pour le Grade 7 où il leur faut prendre le bus…

Les pairs entrent en jeu. Actuellement, il y a ces challenges auxquels se livrent certains de manière je dirais innocente, car ils ne savent pas ce qu’ils sont en train de faire.
Ni les élèves ni les parents ne sont prêts lors de cette transition entre les Grades 6 à 7. Pour moi, si ces Assises pouvaient déboucher sur la formation pédagogique mais aussi une formation intensive à l’intention des responsables sur la communication et la gestion des conflits surtout, car c’est là où nous sommes très faibles. Ni les enseignants ni les responsables des établissements scolaires n’y sont formés.

Même s’ils ne peuvent plus organiser des rencontres avec les parents, des responsables l’ont fait clandestinement et j’ai eu l’occasion d’en animer six. Les parents en sont sortis les yeux écarquillés en entendant certaines choses. Pour moi, donc, les Assises étaient Long Overdue. Maintenant, il ne faudrait pas que nous essayons de faire un petit bricolage cosmétique. Il faut embrigader les parents.

 

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ALI JOOKHUN (Disability Rights Campaigner) : « Les collectivités locales auraient un rôle clé à jouer »

En tant que militant pour les jeunes en situation de handicap, que vous ont inspiré les Assises de l’Éducation ?

J’étais très surpris de ne pas avoir été invité comme participant à ces Assises. Je ne recherche aucune forme de privilège mais mon travail de plus de trois décennies dans le domaine de la sensibilisation des droits des personnes en situation de handicap n’est pas méconnu. Ce n’est qu’après que des députés ont été au courant que je n’étais pas invité que j’ai reçu une invitation mercredi pour mercredi. J’ai dû décliner, car le préavis était trop court.

Quand nous parlons des Assises, il importe de faire un constat de la situation actuelle, ce que nous avons pu atteindre et ce que nous n’avons pas pu atteindre et quels sont les obstacles empêchant le progrès. Ce ne sont que les acteurs du secteur qui peuvent y répondre. Je peux dire qu’il y avait un grand pas en avant avec la Special Education Needs Authority (SENA), un partenaire très important. Si certains n’ont pas su diriger l’institution, cela ne veut pas dire que la raison d’être de l’institution n’est pas pertinente.

Autrement, les partenaires les plus importants dans l’Éducation sont les parents. Je constate qu’il est très rare que les parents fassent entendre leur voix. En tant que parent, je peux dire que nul autre que le parent est à même de mieux comprendre un enfant en situation de handicap.

L’opinion parentale est primordiale, car les parents ne sont pas que des Caregivers mais des experts de par leur expérience. Leurs points de vue, leur lutte et leurs espoirs offrent une perspective précieuse qui aide à façonner les politiques, à identifier les lacunes et à s’assurer que le système éducatif répond réellement aux besoins de leurs enfants.
Comment les parents peuvent-ils faire entendre leur voix ?

À travers les médias. À la radio, il y a presque tous les jours un cas lié aux pensions des personnes en situation de handicap, etc. Depuis des années, j’ai suggéré un Special Desk pour être à l’écoute des difficultés de ces personnes. Il est ensuite important qu’il y ait un travail en réseau entre les ministères. Je me souviens, à l’époque, en tant que parent, j’allais au ministère de la Femme et du Bien-Être de la Famille et on m’envoyait au ministère de la Sécurité sociale. Un enfant reste un enfant.

Quand nous parlons de Human Rights Based Approach, si un enfant a un problème, nous nous tournons vers le ministère de la Femme, de l’Enfant et non la Sécurité sociale qui gère les pensions, etc. Quand nous commençons à dire que le handicap, ce n’est pas tel ministère, cela devient une opération de se renvoyer la balle. Or, quand nous adoptons la Human Rights Based Approach, chaque ministère doit assumer ses responsabilités vis-à-vis de ces personnes.

Outre les parents, quels sont les autres partenaires clés ?

Je me demande s’il y a eu des représentants des collectivités locales. En Angleterre, par exemple, même si le transport adapté existe, les collectivités locales sont des partenaires privilégiés. Elles s’occupent du transport régional pour les personnes en situation de handicap. Ce serait un grand soulagement à Maurice si les collectivités locales pouvaient soutenir ces personnes au niveau du transport qui est un vrai problème. Les collectivités devraient par ailleurs s’occuper de l’aménagement des trottoirs pour des personnes circulant en fauteuil roulant.

Ensuite, les professionnels de santé comme les ergothérapeutes, s’occupant de la vie quotidienne de certaines de ces personnes ont un grand rôle à jouer. Il faut augmenter de telles ressources, car le handicap n’est pas One Size fits All. Il n’y a pas une solution magique. Il faut des solutions adaptées. Les non-voyants par exemple ont un gros souci au niveau des manuels scolaires. Les Assises ne doivent pas être un événement ponctuel mais un processus continu de transformation vers une société plus juste et plus inclusive pour tous les enfants, quels que soient leurs besoins. Il faut également écouter les élèves avec des besoins spéciaux. Il ne faut rater aucun partenaire dans le secteur.

Deux outils sont importants dans la promotion d’une éducation de qualité, équitable et inclusive : la Convention on the Rights of Persons with Disabilities (CRPD) et les Sustainable Development Goals (SDGs), mettant l’accent sur l’éducation inclusive. Un mot clé dont il faut tenir compte dans le secteur du handicap : Commitment.
Les autres partenaires clés sont les ONG œuvrant dans le secteur, les enseignants, éducateurs spécialisés, les auxiliaires, les centres de formation tertiaire.

L’éducation n’est pas moins importante pour les jeunes en situation de handicap, de quelle manière l’Education devrait être réformée pour mieux s’adapter aux besoins de ces jeunes ?

Nous parlons tous d’éducation inclusive. Cela ne veut pas simplement dire prendre un enfant d’une école spécialisée pour l’emmener dans le Mainstream. Dans des pays avancés, des études ont montré que parfois il y a régression en intégrant le Mainstream. Pour éviter cela, il faut une intervention précoce et un Intervention Plan pour l’enfant. Il faut une méthode de suivi pour détecter les forces et faiblesses de divers types de handicap. Le collège Royal de Port-Louis est un bel exemple où l’on a pu rendre l’établissement accessible aux élèves en fauteuil roulant. Il faut un budget consacré à l’Éducation spécialisée. Pour obtenir des résultats, il faut des investissements.

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ANNICK RETOURNÉ (Gens 2bout) : « Le maillon manquant : les parents »

Vous êtes secrétaire de Gens 2bout et vous avez participé aux Assises de l’Éducation ? Présentez-nous brièvement cette association ?

Gens 2bout est une association à but non lucratif fondée par Jacques Lafitte et qui accompagne les parents en utilisant le vécu de parents dans notre contexte local à travers d’autres formations. Nous avons une formation « Être parents aujourd’hui » où nous essayons de donner les outils aux parents pour être équipés face aux jeunes d’aujourd’hui qui ne sont pas les mêmes qu’avant.

Dans bien des cas, nous voulons bien faire mais nous faisons mal. Nous essayons donc de les guider dans notre formation qui a porté beaucoup de fruits. Cela, pas nécessairement dans des poches de pauvreté mais dans toutes les couches sociales. Ce que nous découvrons, c’est qu’il n’y a pas un milieu où nos jeunes ne sont pas en train de subir ce changement entre les enfants d’avant les années 2000 et ceux d’après.

Nous travaillons avec les parents et les adolescents, séparément et ensuite ensemble. Souvent, il y a des non-dits dans la famille. Les parents pensent bien faire mais font mal et cela crée des frustrations. Personne ne se comprend alors que tous s’aiment. Notre travail apporte un gros changement dans la famille suite aux échanges. Notre but est que les parents ne regardent plus leurs enfants d’en haut mais marchent à leurs côtés, car autrement ils ne vont pas les comprendre, car leur monde n’est pas le monde des parents.

Comment avez-vous vécu ces Assises ?

J’y ai assisté en tant qu’enseignante mais je n’ai pas été les trois jours. Il y a une grande attente du public en général, car nous voyons une société en dégradation. Nous avons tendance à imputer cela aux jeunes mais ce n’est pas de leur faute. Le problème est ailleurs, pas à l’école. Cela vient des familles. Cela me fait penser à ce condamné à mort qui demande comme dernier souhait un crayon et du papier. S’adressant à sa mère, il dit que s’il y avait plus de justice, elle aurait dû être exécutée avec lui, car elle est aussi coupable pour la vie qu’il a menée pour l’avoir toléré et ne pas l’avoir puni quand il le fallait.

En tant que travailleuse sociale et enseignante, j’ai soumis un document de 20 pages dans le cadre des Assises. J’ai mis en avant qu’au fil des formations, j’ai réalisé qu’il y a plein de choses que je faisais mal. Quand un enfant ne travaillait pas, j’avais tendance à le réprimander alors que je ne réalisais pas que peut-être il venait avec son petit lot de souffrances de la maison, ce qui fait qu’il n’était pas intéressé à l’école.

Quels sont pour vous les problèmes prioritaires dans notre système éducatif qu’il convient de régler en urgence ?

C’est bien évidemment l’indiscipline, mais une fois encore, le problème ne vient pas de l’école. L’éducation est un triangle : les Policymakers, les parents et l’enfant qui est au centre. Depuis quelques années, les parents ont démissionné de leurs responsabilités. Le triangle n’est plus une forme. Il faut responsabiliser ces parents. Il ne faut pas qu’ils pensent qu’en simplement mettant leur enfant dans la meilleure école, l’enfant travaillera.

L’enfant en famille et l’enfant à l’école n’est pas le même. À l’école, ils sont une communauté et s’ils veulent se regrouper pour faire tel acte… Et, quand nous disons à un parent que son enfant a tel comportement à l’école, le parent a tendance à dire, « mon enfant n’est pas comme cela à la maison ». Les parents ne peuvent pas mettre leur enfant à l’école, ensuite travailler à des heures indues et ne pas suivre l’enfant en attendant que l’enseignant le fasse. C’est vraiment cette responsabilité des parents que nous ne trouvons plus.

Les parents aujourd’hui courent après le succès au travail et n’ont pas le temps pour leur enfant. Autrefois, la mère était présente, même si elle ne savait pas lire, elle soutenait l’enfant. Aujourd’hui, les parents payent tout : leçons particulières, etc. Mais, ce dont les enfants ont besoin, c’est l’accompagnement. Moi, quand je vois l’indiscipline, je me dis que peut-être que l’enfant fait exprès pour que la maîtresse fasse appeler les parents et ces derniers auront du temps et de l’attention pour lui. Les parents vont prendre un congé pour venir à l’école.

Si pour vous le problème d’indiscipline n’a pas sa source à l’école, comment ces Assises peuvent-elles aider malgré tout ?

Pour moi, sur le plan académique, les Assises pourront apporter des améliorations. Mais, concernant l’indiscipline, il faut vraiment faire l’éducation des parents. L’enfant ne vient pas avec un manuel. Nous n’avons jamais entendu dire aux parents quelles sont leurs responsabilités. Tant qu’il s’agit des responsabilités des enseignants, c’est écrit ce que nous pouvons faire et pas. Idem pour les enfants qui doivent venir en uniforme, faire leurs devoirs, etc. Mais, quid des parents ? N’ont-ils pas des responsabilités ? Il faudrait vraiment les sensibiliser.

En conclusion ?

Le maillon qui nous manque, c’est les parents, l’implication de la famille. Il faut savoir pourquoi un enfant agit de telle manière. Si un enfant se comporte mal à l’école ou fait du Bullying, il faut essayer de comprendre pourquoi. Ce n’est pas parce qu’il est méchant mais peut-être qu’il voit que les autres enfants sont mieux lotis que lui et il essaye de les agacer.
La solution vraiment est que les parents s’impliquent personnellement et qu’ils ne se contentent pas de blâmer les enseignants et l’école. Si le parent accepte que son enfant se comporte mal et accepte de travailler avec l’école pour trouver une solution, là il y a de l’espoir. Cela doit être un travail d’équipe.

 

 

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