L’année scolaire en cours sera étendue jusqu’à novembre, a annoncé la ministre de l’Education, Leela Devi-Dookun, ce lundi 31 janvier, soit deux jours avant la reprise des classes en présentiel.
Le programme scolaire doit-il être repris à zéro? A cette question de la presse, la ministre s’est appesantie sur les conclusions du comité technique s’étant penché sur le programme scolaire, « extrêmement perturbé » par la Covid-19 « malgré les classes en présentiel ».
Le comité, a rapporté la ministre, a considéré le « curriculum coverage » réalisé au sein des établissements scolaires. « Le syllabus coverage tourne autour des 50% », a-t-elle relevé.
Ainsi, la ministre a affirmé qu’il y a « un travail à faire à l’école » avant de se diriger vers les examens, qui ont tous été repoussés pour la Grade 1 à 13 pour les mois d’octobre et de novembre.
Leela Devi Dookun a expliqué les axes à considérer à la reprise des classes : la réadaptation des élèves à la vie scolaire et une remise à niveau.
« Le travail pourra continuer après une remise à niveau et l’évaluation des acquis », a-t-elle déclaré, sans en dire davantage sur le programme déjà en cours.
44 jours sur 122.
Auparavant, expliquant les décisions prises par le gouvernement, la ministre a informé que le rapport soumis par le comité technique avait pris en considération différents points, dont le nombre de jours passés à l’école en moyenne.
Ainsi, avec le programme bousculé par la Covid, « il n’y a eu que 44 jours en moyenne en présentiel » sur 122 jours, a souligné Leela Devi Dookun. Ce qui représente « juste 39% » du nombre de jour total pour le deuxième trimestre.
« Quand les élèves ne sont pas à l’école depuis aussi longtemps, il est important de leur donner un temps de réadaptation pour reprendre avec un équilibre émotionnel correct », a fait ressortir la ministre, qui a ajouté que l’ensemble des décisions ont été entérinées « dans l’intérêt des enfants ».
D’autre part, la ministre a parlé de « break » pour les congés de Pâques en avril, et en hiver au mois d’août.