Anabelle Savabaddy a d’emblée remercié ceux qui ont voté pour elle. « Ce n’est pas un hasard si nous sommes tous là aujourd’hui », a-t-elle déclaré, avant de lancer une pique à l’ancien Premier ministre : « Celui qui pensait être au-dessus de toute chose n’a même pas été élu. Il a été balayé comme de la poussière dans son propre royaume et doit aujourd’hui faire face à la justice. De l’autre côté de la Chambre, je ne vois que le néant, deux êtres perdus, orphelins, leur maître suprême n’est pas là », lance-t-elle.
Anabelle Savabaddy a souligné l’urgence d’agir pour différentes régions du No 4, longtemps délaissées. « Le discours-programme rétablit la démocratie et la liberté d’expression. Aujourd’hui, le pays respire bien mieux », affirme-t-elle. Reconnaissant les défis économiques et le lourd héritage laissé par le précédent régime, elle a appelé à ne pas baisser les bras. « Il y aura certes des moments difficiles, mais il ne faut pas baisser les bras. De notre côté, nous n’allons pas vendre de slogans creux comme ceux qui voulaient transformer Vacoas en Manhattan. »
Malgré les attaques et les critiques, elle a tenu à remercier tous ceux qui l’ont soutenue pendant la campagne électorale. « On m’a même dit que j’étais le maillon faible de l’Alliance du Changement au No 4, mais j’ai été élue en tête. Je remercie les leaders de l’alliance, Patrick Assirvaden, Shakeel Mohamed, Eshan Juman et Stéphanie Anquetil. »