Air Mauritius – conditions de service : employés au pain sec et à l’eau !

Alors que le Chief Executive Officer (CEO) d’Air Mauritius, Charles Cartier bénéficie d’un salaire mirobolant et qu’il n’hésite même pas à prendre avantage des privilèges en se permettant de faire voyager en compagnie de ses proches en classe affaires, les employés, eux, sont mis au régime du pain sec et de l’eau !  Après la réunion entre les syndicats des employés et la direction d’Air Mauritius, les premiers nommés sont littéralement tombés des nues.

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La proposition d’augmentation présentée a été jugée comme un « manque de respect », pour rester poli. Les employés sont piqués au vif, car au sein de la compagnie, c’est des Happy Few, proches du clan Cartier, à l’image d’Atma Bumma, et chatwas de tout acabit – pour la plupart sans compétences pour les postes qu’ils occupent – qui bénéficient de gros salaires et de privilèges. Pour l’employé lambda, c’est un manque de considération flagrant de la part de celui qui disait vouloir « rétablir la sérénité au sein des équipes » et « remonter le moral » des employés !

Et pour Charles Cartier, ce CEO sans aucune expérience de l’aviation, soutenu par le MSM et ridiculisé par la presse internationale spécialisée, c’est le jackpot ; avec un salaire avoisinant les Rs 1 million par mois, sur treize mois, sans oublier un bonus de 25% en fin d’année. Ce proche du Premier ministre, un temps exerçant à la tête de l’Economic Development Board où son bilan est loin d’être reluisant, semble avoir d’autres priorités que les employés d’Air Mauritius. Après les sacrifices de réductions de salaires pendant de la période Covid, la pilule est dure à avaler pour ces pères et mères de famille, surtout que pendant le dernier Family Day, la direction avait promis monts et merveilles…

Pourtant, il paraît que dans le budget préparé l’année dernière, la compagnie avait bel et bien fait provision pour une révision à la hausse des salaires. Il y a déjà eu une première hausse de 10% en décembre ainsi que le paiement d’un 14e mois et une deuxième hausse était prévue cette année mais avec la tournure des événements, beaucoup se demandent : « où est passé l’argent ? »

Des soucis de liquidités seraient à la base de cette volte-face de la part de la direction vis-à-vis des employés. « Par leur manque de compétences, ils n’arrivent pas à gérer la compagnie comme il le faut et cela a évidemment provoqué des soucis d’argent, d’où la décision de ne pas augmenter les salaires comme prévu initialement. Finalement ce sont les employés qui trinquent … » lâche un employé dépité.

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