Une centaine d’éleveurs se sont vu remettre des scanners à puce électronique par le ministre de l’Agro-industrie et de la Sécurité alimentaire, Mahen Seeruttun, à la Mauritius Cane Industry Authority (MCIA), à Réduit. Cette initiative vise à permettre aux éleveurs d’identifier et de suivre la santé de leurs cheptels, ainsi que d’assurer la sécurité de ceux-ci.
Situant l’importance de stimuler davantage l’industrie de l’élevage, le ministre concèdera que ce secteur a diminué au fil des années. Raison pour laquelle les autorités, dit-il, fournissent tout le soutien nécessaire pour assurer la continuité de l’industrie et encourager d’autres personnes à la rejoindre. Concernant le système national d’informations sur l’élevage, celui-ci a été introduit à titre pilote en 2018 dans le but d’enregistrer tous les éleveurs et leurs troupeaux en vue d’un accès facile aux informations relatives à l’achat, à la vente, à la vaccination, au traitement et aux antécédents pathologiques des animaux élevés, poursuit-il. « Ce système modernisera sans aucun doute l’industrie de l’élevage et ses services. (…) D’ici à 2025, tout le cheptel sera équipé de puces électroniques », dit-il.
Le ministre a par ailleurs énuméré d’autres mesures de soutien mises en place par le gouvernement pour les éleveurs, dont une subvention de Rs 225 000 pour l’importation d’animaux; une autre de Rs 200 000 pour la construction et la modernisation de hangars; une augmentation de la subvention au titre du Pasture Development Scheme à Rs 25 000 par arpent; une subvention sur l’alimentation animale de Rs 15 à Rs 20 par kilo; et l’annulation des prêts de longue durée de plus de 20 ans par la Banque de développement de Maurice.
Mahen Seeruttun a par ailleurs indiqué que son ministère travaille également sur plusieurs projets visant à mieux accompagner les éleveurs. Il s’agit de la création d’une application mobile, de l’acquisition de deux cliniques vétérinaires mobiles supplémentaires et de la fourniture de programmes de formation aux premiers secours pour les éleveurs. « Toutes ces mesures sont mises en œuvre pour rendre le pays autosuffisant, réduire sa dépendance à l’égard des importations et stimuler la production locale », affirme-t-il.