Une session de formation de trois jours, sur le thème “Améliorer la résilience climatique intelligente dans le secteur du thé” a été organisée à la Farmers Training School du Food and Agricultural Research and Extension Institute (FAREI). Cette formation est dispensée par une équipe de consultants du Tea Research Institute du Kenya, avec pour objectif de soutenir et relancer la culture et la production de thé à Maurice. La formation porte sur les thèmes de la résilience, de l’intelligence climatique, des engrais, ainsi que de la santé et de la fertilité des sols.
Le Senior Chief Executive (SCE) du ministère de l’Agro-industrie et de la Sécurité alimentaire, Medha Gunputh, a souligné que « le gouvernement fait des efforts inlassables pour relancer l’industrie du thé ». Il a exhorté tous les planteurs à profiter de toutes les infrastructures et de tous les programmes mis en place par le gouvernement pour s’engager dans la production de thé.
Il a également exprimé sa gratitude envers l’Union européenne pour avoir fourni l’expertise kenyane pour aider Maurice à surmonter les défis auxquels elle a été confrontée en matière de production de thé. En outre, il ajoute que la Food and Agriculture Organisation (FA0) pour l’alimentation et l’agriculture a entrepris une étude pour un modèle commercial inclusif pour le secteur du thé. De même que les prochains objectifs pour dynamiser le secteur sont de remplacer les anciennes plantations et d’améliorer la fertilité des sols.
L’Acting Chief Executive Officer du FAREI, Micheline Seenevassen Pillay, soutient que la filière thé a retrouvé son importance économique, et que des propositions ont été formulées pour relancer la filière. Elle observe que le thé a été cultivé pendant des décennies et qu’il faut maintenant améliorer sa production ainsi que la fertilité du sol. Des experts analyseront le secteur du thé, dit-elle, après quoi ils feront des recommandations pour une production de thé durable.