Un atelier consultatif d’une journée organisée par le Centre for Agricultural Biociences International (CABI) et ciblant les acteurs du secteur agroalimentaire a été lancé hier. Le Supervising Officer du ministère de l’Agro-industrie et de la Sécurité alimentaire, Satydanand Aujeet, et d’autres personnalités étaient présents à la cérémonie d’ouverture de cet atelier.
Cette initiative se veut une plateforme pour engager des discussions qui permettront au secteur d’atteindre la sécurité alimentaire pour tous, d’explorer les moyens de rendre les partenariats efficaces et de voir comment les participants peuvent innover et fonctionner de manière inclusive pour la durabilité. Son objectif est également de comprendre le système agricole de Maurice et comment il s’aligne sur la mission du CABI, d’identifier et de hiérarchiser les principales contraintes du secteur, de proposer conjointement des mesures d’atténuation, d’élaborer un plan d’action pour le secteur et de renforcer la collaboration.
Le Supervising Officer a souligné que les domaines d’intérêt de l’atelier figurent en bonne place dans l’agenda du gouvernement.« L’atelier contribuera à renforcer le partenariat du pays avec le CABI et permettra aux participants de bénéficier davantage » de leur expertise », dit-il. Ces avantages, selon lui, comprennent des opportunités de réseautage mondial à travers les réseaux du CABI, des partenariats entre les pays membres du CABI à travers la coopération Nord-Sud et Sud-Sud, et le développement d’intérêts communs tels que la santé des cultures, le changement climatique et le développement des systèmes semenciers.
Satydanand Aujeet a indiqué qu’en tant que pays membre du CABI depuis 1986, Maurice bénéficie de nombreux privilèges et services liés à l’expertise scientifique, aux produits et aux ressources du CABI. Maurice a bénéficié de formations et de l’utilisation de l’outil d’analyse des risques phytosanitaires, de l’accès aux ressources de CABI et de services de diagnostic phytosanitaire. Ces collaborations, a-t-il fait remarquer, « peuvent encore être renforcées afin d’optimiser les avantages de notre adhésion ».
En outre, il est revenu sur le fait que le plan stratégique du ministère de l’Agro-industrie et de la Sécurité alimentaire souligne la nécessité « d’une approche globale pour transformer le secteur agricole ». Les principaux objectifs politiques, a-t-il souligné, comprennent l’amélioration de la sécurité alimentaire et nutritionnelle, la garantie de l’autosuffisance alimentaire, l’augmentation de la productivité et de la compétitivité, la création de richesses et d’emplois, le renforcement des institutions, ainsi que la réduction de l’utilisation des pesticides pour promouvoir des pratiques agricoles durables et préserver l’environnement.
Le responsable de la supervision a également attiré l’attention sur la nécessité de relever « conjointement les défis imminents qui entravent les progrès du secteur », tels que les menaces croissantes pour la santé des plantes, la mauvaise gestion des cultures et les impacts croissants du changement climatique, qui poussent de nombreuses personnes dans un état de vulnérabilité persistante.
Le CABI est une organisation internationale, intergouvernementale et à but non lucratif qui améliore la vie des populations dans le monde entier en fournissant des informations et en appliquant une expertise scientifique pour résoudre les problèmes de l’agriculture et de l’environnement. Son approche consiste à mettre des informations, des compétences et des outils entre les mains des populations. Les 48 pays membres de CABI guident et influencent leur travail qui est réalisé par le personnel scientifique basé dans leur réseau mondial de centres.