Agalega – Après la psychose du Covid-19 : La vie reprend son cours normal dans l’archipel

À hier, un seul cas actif dans l’Île du Nord et sept autres dans celle du Sud Les préparatifs de la célébration des 125 ans de présence de l’Église catholique en mode accéléré

Après la psychose au sein de la population à Agalega à la fin de juillet, avec les premiers cas de contamination au Covid-19, les habitants font preuve d’un plus grand calme depuis quelques jours. En effet, à hier après-midi, il n’y avait qu’un seul cas positif dans l’Île du Nord et sept dans l’Île du Sud.

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Depuis le mois de juillet, les autorités ont enregistré jusqu’à hier un total de 115 cas positifs au sein de la population agaléenne, et quatre parmi les travailleurs indiens. Mais ces statistiques officielles font sourciller des habitants. Ces derniers pensent que le nombre de cas dans les dortoirs d’Afcons Infrastructure était beaucoup plus élevé ces dernières semaines, car les chantiers ont tourné au ralenti pendant plusieurs jours. « Il ne faut pas oublier qu’au début, c’était très difficile d’avoir des informations au sujet de la situation parmi les ouvriers indiens. C’était le silence du côté Afcons quand on demandait des nouvelles des travailleurs », soulignent des habitants.

Entre-temps, la vie a repris son cours normal dans l’archipel. « Tout le monde est retourné au travail et les enfants du secondaire ont repris l’école depuis mardi », affirment-ils. « À l’exception de deux travailleurs indiens malades, transférés d’urgence à Maurice, il n’y a pas eu de cas graves au sein de la communauté. Les habitants ont compris qu’il fallait s’adapter au Covid tout en prenant les mesures de précaution », poursuivent-ils.
Les fidèles catholiques sont de leur côté dans une dynamique de préparation de la célébration des 125 ans de présence de l’Église. L’événement est prévu dans trois semaines. Les premiers cas de Covid avaient chamboulé le programme d’activités. Mais le comité organisateur est soulagé que cette pause ait été de courte durée.

Les Agaléens s’attendent à la présence du chef de l’Église catholique, le cardinal Maurice E. Piat, pour marquer cet événement. Ils restent suspendus à la décision des autorités pour mettre à la disposition de l’évêque de Port-Louis un moyen de transport aérien pour être présent à ce rendez-vous, qui est d’une grande importance pour la population.
Une requête officielle a été adressée au PMO pour faciliter le déplacement du cardinal Piat. Soulignons que la date commémorative du début de la Mission de l’Église est le 8 septembre, soit dans 20 jours.

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