À Mont Choisy : Un Stop Order émis contre une construction illégale

Une première action qui cogne. Durant la semaine, le ministère de l’Environnement a émis un Stop Order contre une construction illégale le long de la côte à Mont-Choisy, en l’occurrence un mur de protection, d’une longueur de 17 mètres, en face de la plage. Des habitants de l’endroit avaient protesté auprès du ministère de l’Environnement après avoir constaté la présence de débris de matériaux sur la plage.

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Suite aux plaintes des habitants de la région, des officiers du ministère de l’Environnement sont descendus sur le terrain et ont constaté que le site est effectivement situé sur des Pas géométriques le long de la route côtière et qu’un seawall en béton armé y a été implanté, parallèlement au littoral et face à la mer. Par ailleurs, des matériaux excavés et les débris de construction ont été stockés sur le littoral.Comme rapporté par Le Mauricien durant la semaine, Tempo Real Ltd, le promoteur, avait obtenu un Building and Land Use Permit auprès du conseil de district de Rivière-du-Rempart le 1er août dernier pour la construction de deux blocs de 23 chambres, et ce, en vue de l’exploitation d’une résidence touristique, ainsi que l’extension et la rénovation d’un bâtiment existant en cuisine et en restaurant. Selon nos informations, si le permis était valide, il n’incluait pas la construction du mur. Le site faisant partie des Pas géométriques, le ministère des Terres a été contacté, lequel a lui aussi confirmé qu’aucune autorisation n’a été accordée en ce qui concerne ce mur de protection.

Suite à une réunion tenue par le directeur de l’Environnement en présence de la Police de l’Environnement, de l’Integrated Coastal Zone Management Division, de la Pollution Prevention and Control Division et de l’Environment Assessment Division, et compte tenu du non-respect des dispositions de la loi, il a été convenu qu’un ordre d’arrêt sera émis au promoteur, car la construction doit être conforme aux dispositions de l’Environment Act de 2024.

À cet effet, le promoteur est appelé à mettre un terme aux travaux de construction de ce seawall avec effet immédiat et à redonner à la plage son état naturel, et ce, dans un délai de 30 jours à compter de la réception de l’avis. Si le promoteur refuse d’obtempérer, celui-ci sera passible d’une amende maximale de Rs 500 000 et d’une peine d’emprisonnement de deux ans. Par ailleurs, en cas de récidive, l’amende serait d’un minimum de Rs 100 000, avec un plafond de Rs 500 000, mais la peine de prison, elle, pourra atteindre cinq à dix ans.

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