À Hôpital ENT : Prières, bénédictions et repas chaud pour les frontliners

À l’initiative de la Young Protection Society, l’imam Zaheer Peerbux et le pandit Soondaragen Maistry, accompagnés de Me Rajen Appanah, ont procédé à une cérémonie de prières et de bénédictions pour les frontliners. C’était en début de la semaine écoulée à l’hôpital ENT où l’association a réuni brièvement quelques membres du personnel en présence du directeur de l’hôpital, le Dr Soobiraj Sok Appadu ainsi que du Dr Gaud, dans la salle d’attente de l’hôpital pour honorer le courage des frontliners au chevet des victimes du Covid surtout, depuis deux ans.

En ces temps de crise et d’incertitude et dans une situation où les plus vulnérables comptent sur leur soutien, les frontliners sont plus que jamais au-devant de la scène et font figure de héros. Il est important de souligner leur travail et de les remercier. C’est dans cette optique que les membres de la Young Protection Society se sont rendus à l’hôpital ENT, lundi, pour applaudir les médecins, infirmiers et autres membres du personnel hospitalier au chevet des malades depuis le début du Covid-19. Avec le Pandit Maistry, l’imam Peerbux a également prié, loué et salué les efforts de ces frontliners ainsi que de leurs familles. La Young Protection Society a aussi, au nom de tous les Mauriciens, remercié ces pères et mères de famille qui se sacrifient pour accompagner les malades. Dans le sillage, un repas a été offert aux membres du personnel hospitalier.

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Appel au PM pour récompenser les frontliners

La Young Protection Society a lancé un appel spécial au Premier ministre, Pravind Jugnauth, ainsi qu’au ministre de la Santé, Kailesh Jagutpal, afin qu’ils récompensent dûment tous ces frontliners qui font un travail formidable. « Depuis près de deux ans, ils sont au four et au moulin chaque jour et se dévouent totalement aux malades. C’est le devoir de l’État de les récompenser dignement », dit l’imam Peerbux. Abondant dans le même sens, le Pandit Maistry fit ressortir l’importance de la reconnaissance envers les frontliners qui travaillent corps et âme pour les malades.

Le directeur de l’ENT Hospital, le Dr Soobiraj Sok Appadu, s’est dit particulièrement touché par l’initiative de la Young Protection Society. « C’est un très grand geste qui met en exergue le travail que nous faisons. Nous accueillons ce geste, unique – car c’est la première fois qu’un groupe religieux vient directement nous soutenir – avec beaucoup d’humilité. Pour nous, c’est un grand hommage au staff qui se donne tous les jours sans compter pour les victimes du Covid », dit-il. Le directeur de l’ENT Hospital pense aussi aux patients malheureusement décédés du Covid et à leurs proches.« C’est pas facile de voir chaque jour des personnes mourir devant nous. Dans le monde, la situation est ainsi et Maurice n’est pas épargnée. Nous espérons qu’avec les nouveaux médicaments qui arrivent, nous allons sortir de cette crise », dit-il.

Mise en garde

« Il risque d’y avoir une flambée de cas dès la première semaine de janvier », prévient le Dr Appadu 

Le ralentissement du nombre de cas, plus particulièrement du nombre de morts du Covid, ces derniers temps, ne veut pas pour autant dire que nous nous en sortons. C’est l’avis du directeur de l’ENT Hospital qui lance une mise en garde. Avec le renforcement des restrictions, il y a un léger ralentissement, mais la vigilance doit être de mise, dit-il, notant que, ces jours-ci, les gens sont nombreux dans les rues à faire du shopping.

Il fait ainsi un appel au bon sens car si nous ne prenons pas garde, la situation se détériorera à nouveau. « Si ça continue, nou pou dan la peine car bann dimoun pe expose zot », prévient le Dr Appadu qui conseille à la population d’éviter les sorties, surtout avec les enfants ou les personnes âgées, et de ne sortir qu’en cas de nécessité. Autrement, nous risquons de faire face en janvier à une flambée de cas. « Je demande à tout le monde de se ressaisir et d’appliquer strictement les mesures de précautions. C’est ce qui nous aidera. La baisse des cas ne doit pas donner de mauvais signal et laisser croire que s’il y a moins de morts, c’est qu’il y a un contrôle. Si nous continuons à sortir, il risque d’y avoir une flambée de cas dès la première semaine de janvier », insiste le directeur de l’hôpital ENT.

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