Se référant à l’intervention du ministre du Travail, Reza Uteem, à l’Assemblée nationale, mardi dernier, le président de la National Trade Union Confederation (NTUC), Narendranath Gopee, avance qu’il est clair que ce dernier l’a attaqué directement lorsqu’il a fait référence à un syndicaliste de carrière dans la fonction publique qui est en train de Spread Lies.
« Je dois préciser que, lors de ma conférence de presse, je faisais référence au langage légal qui a été utilisé dans le projet de loi. C’était peu honorable de la part du ministre de m’attaquer sur une plate-forme où je n’ai pas droit à la parole. Il sera dans son intérêt de promouvoir une relation industrielle saine », faut-il comprendre.
« Lorsque j’ai pris connaissance du Special Allowance Bill, j’ai vu que tous les fonctionnaires, qui ont accepté le rapport du Pay Research Bureau, ne seront pas couverts par cette Special Allowance. Pour moi, il y a une absurdité légale dans ce projet de loi. Li pe dir li pe kouver prive ek public. Maintenant, dans son interprétation d’Employee, il exclut Public Officers », ajoute le syndicaliste.
Abordant le paiement du 14e mois plafonné à ceux qui touchent jusqu’à Rs 50 000, il devait soutenir que cette disposition a créé un malaise dans la fonction publique. « Nous avons en tout cas la solution qui peut faire que le gouvernement économise des millions. Nous proposons une Special Allowance de Rs 20 000 à toutes les catégories de travailleurs », propose-t-il.
De leur côté, les dirigeants de la General Workers Federation (GWF) ont rencontré, hier, le ministre du Travail, Reza Uteem. Dans une déclaration à l’issue de cette rencontre, le président de la GWF, Clency Bibi, a déclaré qu’il a demandé au ministre du Travail d’enlever le plafond de Rs 50 000 pour le paiement du boni de 14e mois. Il a affirmé que les salariés qui ont travaillé pendant des années pour dépasser la barre de Rs 50 000 comme salaire ne peuvent pas être privés de ce boni additionnel.
Il a aussi demandé au ministre de revoir la définition de Worker dans les lois du travail, car cela prête à confusion. Il a également fait part au ministre de son mécontentement quant au paiement d’une compensation salariale de Rs 610. Pour lui, la question aurait dû être discutée avec les syndicalistes avant de prendre une décision. « Cette façon de faire du gouvernement va à l’encontre des conventions de l’Organisation internationale du travail (OIT) », s’insurge-t-il.
Clency Bibi a fait ressortir qu’il est d’accord avec le ministre du Travail au sujet de la nécessité de changer le mode de fonctionnement des comités disciplinaires pour le rendre plus indépendants.