Matthew Somerville, expert de United Nations Environment Program (UNEP), a expliqué ce vendredi, 21 août, que la partie du vraquier, en phase d’être coulée, aurait fait plus de dégâts si elle avait été laissée sur le récif.
« Il n’était pas question de la laisser là où elle se trouvait. Une évaluation de toutes les options a été faite ainsi que sur l’impact de chacune d’entre elles. Et celle choisie est la meilleure option », dit-il.
Pour l’expert de l’UNEP, plusieurs options ont été recherchées avant de prendre la décision finale. Une question demeurait toutefois pour les experts: « take her off and then what to do with her ? ».
Matthew Somerville explique ainsi qu’un voyage à longue distance aurait nécessité des travaux de réparation sur le vraquier à la dérive.
« Les autorités ont identifié cinq sites potentiels. Chacun d’entre eux se trouvait autour de Maurice. Certains n’ont pas été examinés et n’ont pas été approuvés, malgré une zone suffisamment profonde et dans la zone territoriale de Maurice. Des consultations ont eu lieu, notamment avec l’île de la Réunion. La prise en compte de la faune a été également considérée. Au final, un emplacement adéquat a été trouvé afin qu’une parti du vraquier puisse couler ».
L’expert indique que le nécessaire a été fait pour s’assurer que l’huile soit enlevée, ainsi que les machines et les débris flottants du vraquier. Il a fait également comprendre que des experts seront présents lorsque le vraquier coulera à « l’endroit sûr choisi ».
Pour Hugues Vitry, plongeur et fondateur de Blue Water Diving Centre à Trou aux Biches et de l’association Marine Megafauna Conservation, la concentration de baleines sera observée au sud de l’île Ronde.
« La zone choisie ne posera pas de problème aux baleines », dit-il.