Le leader de l’opposition, Arvin Boolell, a demandé au Premier ministre, Pravind Jugnauth, d’instituer une commission d’enquête sur le St-Louis Gate, qui place le DPM Ivan Collendavelloo dans une situation particulièrement délicate.
La Private Notice Question (PNQ) sur ce scandale allégué – avec l’enquête et les sanctions prises par la Banque africaine de développement (BAD) à l’encontre de Burmeister & Wain Scandinavian Contractor (BWSC) – a été particulièrement houleuse.
Arvind Boolell a réclamé la démission du DPM et ministre de l’Energie Ivan Collendavelloo, du Chairman du CEB, d’un membre de l’Independent Review Panel, de l’Acting Director du CEB et des membres du board du CEB.
Durant cette séance, le député de l’opposition Rajesh Bhagwan a été expulsé de l’hémicycle suite à des échanges tendus avec la majorité gouvernementale et notamment le Speaker.
Le Speaker a, par la suite, momentanément suspendu la séance parlementaire, des pics étant lancés de part et d’autre de l’Assemblée nationale.
A la reprise des travaux, le Premier ministre a demandé au leader de l’opposition de lui remettre les informations en sa possession concernant ce scandale allégué.
Arvind Boolell a accepté de confier l’identité de la personne ayant agi comme intermédiaire pour offrir des « briberies » allégués à des officiels mauriciens. Il a de plus soutenu pouvoir même révéler les montants offerts à ces derniers.
Pour rappel, la BAD soupçonne, après enquête, qu’une partie des fonds alloués pour le projet de Centrale de Saint Louis, inaugurée par le DPM Ivan Collendavelloo, a été utilisée comme « bribery ».
Ces pots-de-vin auraient permis à BWSC d’obtenir des informations secrètes sur d’autres Bidders ayant répondu à l’appel d’offres lancé pour des travaux à la Centrale de St-Louis. Ce qui aurait favorisé BWSC à obtenir ce contrat.
Les pertes avancées pour les caisses mauriciennes suivant cette opération s’élèveraient à « plus de Rs 700 M », a déclaré le leader de l’opposition.