Animant une conférence de presse à l’issue de la présentation du Budget par le ministre des Finances, Renganaden Padayachy, le leader de l’opposition, Arvin Boolell, est d’avis que « Gouvernnman pe badinn ek lavenir nou pei ».
Les mesures annoncées engendreront un « désastre économique », a soutenu le député travailliste, en se basant sur la multitude de subventions et hausses de pensions promises par le gouvernement, qui semble concerné par les élections générales à venir.
Qualifiant ce budget de « trompeur et décousu », Arvin Boolell a estimé que le gouvernement agit de façon « irresponsable » en s’engageant dans des mesures « irréfléchies ».
De son côté, Reza Uteem, du MMM, a qualifié ce budget de « décevant », rajoutant que rien de nouveau n’a été apporté pour redresser l’économie, en proie à une dépréciation de la roupie et une hausse généralisée des prix.
Le représentant de Nouveaux Démocrates, Kushal Lobine, a, lui, estimé que ce Budget représente celui d’un gouvernement « en fin de règne », se parant ainsi de « mesures réchauffées ».
Pour Nando Bodha, l’un des dirigeants de Linion Moris, ce Budget « annonce les élections ». Il le qualifie en ce sens de « populiste » s’accordant dès lors à « un régime qui lutte pour sa survie électorale ».
Certains secteurs ont été négligés, est-il d’avis. Car le Budget ne répond pas aux problématiques de fuite des cerveaux ou encore à la création de nouveaux secteurs économiques, a fait ressortir Nando Bodha.