Torture policière : une « Full Fledge Commission of Inquiry » ni justifiée, ni nécessaire selon le PM

L’instauration d’une Full Fledge Commission of Inquiry pour faire la lumière dans l’affaire des cas de tortures sur des suspects perpétrés par des policiers, « n’est ni justifiée ni nécessaire » a plaidé le Premier ministre, Pravind Jugnauth en réponse à la Private Notice Question (PNQ) du leader de l’opposition, Xavier-Luc Duval.

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La raison avancée par le Premier ministre étant que l’Independent Police Complaints Commission (IPCC) mis en place en 2017 par son gouvernement a déjà initié une enquête. De ce fait, une Commission d’enquête  « will lead to duplication » et « will be time-consuming ».

Le Premier ministre a également souligné qu’il a été informé par le Commissaire de police, Anil Kumar Dip, que cinq cas de tortures ont été signalés à la police, tous référés à l’IPCC. De plus, six policiers impliqués ont été arrêtés et placés « on interdiction » a soutenu le PM lors des travaux parlementaires ce mercredi 15 juin.

Pravind Jugnauth a profité de l’occasion pour évoqué les différentes mesures mises en place par son gouvernement pour prévenir aux cas de brutalités ou de tortures policières soit l’installation de caméras CCTV dans pratiquement tous les postes de police à travers l’île et des formations sur le Human Rights fournies aux membres de la force policière.  

Ainsi, le Premier ministre a soutenu qu’il est plus approprié que l’IPCC mène son enquête avant d’en référer l’affaire au bureau de l’Attorney General si besoin est.

Interrogé par le leader de l’opposition sur ce qu’il est advenu de l’enquête en décembre 2020 sur la clef USB remise à la police par un avocat, le Premier ministre a répondu que « this is what we are trying to find out ». Il a d’ailleurs ajouté que « i was never been made aware (…) i have never been made aware of anything what is contained in the supposed USB key (…) let the enquiry be carried on ».

Pravind Jugnauth a par la même occasion déclaré à la chambre qu’il s’interrogeait sur le fait qu’après le dépôt de la « supposed USB Key to the police » par l’avocat, « after one month, six months , two years, you don’t hear anything, you sit down, it is only Mr Bruneau Laurette who leak the information and these clips for people to know ? These questions must be asked ».

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